Chassons l'argument essentiel, il revient au galop. En marge de toutes les autres prestations, le smartphone brille dans la capture des images. D'où cette course, parfois trompeuse.
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---DVSM---
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- DVSM, 13 septembre 2023. C'est la course aux pixels... Rien ne change dans le plus évolutif des segments du numérique. Les matricules "15" de la famille iPhone arrivent avec des armes de conviction massive sur le registre de la photo et de la vidéo. Mais attention, en particulier, dans les argumentaires, face aux chalands. Avec un "24 mégapixels" (annoncé) qui se relie à un "48 mégapixels" (présenté), le composant chargé de saisir les images serait-il en train de regarder droit dans les optiques le monde de la photo...? En effet, dans un boîtier de smartphone, les capteurs ne peuvent pas avoir la même taille (physique) que dans des APN, dont par exemple ceux dotés des déjà célèbres "pleins formats". (Des équivalents exacts des 24x36 des classiques reflex, qui, en dépit de leurs qualités sans cesse en progression à l'ère argentique, furent longtemps considérés comme de "petits formats", tout mais certainement pas professionnels). Car outre le nombre de subdivisions créées par cette juxtaposition d'éléments sensibles, ce qui arrive à la surface sensible est le nombre de photons, ou plus simplement la quantité de lumière et donc d'informations. Un handicap que le smartphone parvient à surmonter de manière certes spectaculaire, mais pour toujours, loi de la physique, loin de ce que peut capturer une surface plus grande. Cela ne veut pas dire que les iPhones seraient de piètres instruments pour capturer des scènes, mais que leurs performances seront irrémédiablement et techniquement non comparables à des instruments dotés différemment (y compris en 4/3). Et c'est tant mieux pour l'APN et son marché (industrie et distribution), car loin d'être dominé au sens large, il s'impose plus que jamais comme le complément du mobile (et inversement). Un interlocuteur sans doute affamé nous faisait part de son envie d'une comparaison plus grand public et explicite. La vogue des toutes petites tomates bat son plein. Elles permettent de faire des préparations savoureuses. Mais elles ne peuvent pas atteindre les possibilités des (bonnes) grandes. Essayez de faire des tomates farcies avec de tomates cerises...!
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