À l'heure où les débats s'animent entre zéro surveillance et caméras dites de sécurité, une solution à utilités multiples est royalement oubliée. Et pourtant...
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- DVSM, 30 juillet 2023. Le Champ de Mars, haut lieu de l'insécurité parisienne, sur lequel une tour légendaire est implantée, s'anime de mille et une polémiques. Point de ralliement idéal des rats, des vendeurs illégaux à la sauvette, des vols à l'arrachée et, quand tout se surpasse, du viol à qui mieux-mieux, ce bel endroit qui devrait être un but inoubliable pour les millions de touristes qui fréquentent la capitale peut aussi devenir pour nombre d'entre eux le symbole du cauchemar inattendu. Aussi incroyable que cela puisse paraître, personne ne parvient à sécuriser cette surface de moins de 30 hectares, et les discussions s'animent entre polices, armées ou pas, autres solutions, mais lesquelles... Un exemple nous est pourtant donné par des images accessibles à tous, en de nombreux lieux. À New-York, ville qui jadis était réputée pour son insécurité (et pas seulement dans les quartiers chauds de Harlem), qui n'a naturellement pas pu se soustraire à une phase politique très volontariste appliquant la tolérance "zéro", un ingrédient joue désormais un rôle utile. Times Square, place qui est aussi l'un de ces lieux de la planète qu'aucun touriste ne peut éviter, est depuis des années en visibilité totale et permanente, par le biais des webcams du réseau Earthcam.
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Sur la photo ci-dessus, capturée ce matin 30 juillet 2023, à 5.h.21 heure américaine "Est" (11.h.21 heure française) et sur celle qui sert "d'ouverture" à ce sujet, pas un millimètre carré de ce lieu légendaire n'échappe à une observation jamais interrompue (et complétée par d'autres caméras offrant d'autres perspectives. Notons que si l'éclairage public est éteint, les enseignes publicitaires conservent un statut "hors ténèbres" sur l'ensemble du lieu.
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Dans un lieu ainsi non pas surveillé, mais visible en permanence, les agressions et incivilités deviennent particulièrement audacieuses, risquées et très improbables. D'autant que des regards intéressés sont quand même, peut-on le supposer, présents devant des écrans, sans que le terme "surveillance" ne soit en première ligne. Ce visionnage n'a rien de comparable avec les séquences "smartphonisées" que se plaisent à diffuser sur les réseaux sociaux des voyous, fiers des méfaits qu'ils ont accomplis, fiers et heureux de les faire partager à qui de non droit... Mais, au-delà de cette vigilance de fait, les webcams (qui ne se multiplient qu'à très petits pas sur notre territoire, sans pour autant réellement se propager à grande échelle) ont aussi une facette largement dominante, dans la possibilité de voir à tout moment et en temps réel (une webcam qui ne diffuse que des séquences enregistrées est un non-sens) des régions touristiques, des lieux qui méritent un détour, etc.
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