Le pays de l'industrie de la photo est sans contestation possible le Japon. Ce qui tourne au passionnel, au point de laisser les amateurs nippons pencher pour des visions légèrement décalées. Un vécu de la photo peut en cacher un autre...
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- DVSM, 31 mars 2023. Les industriels tenant l'essentiel du marché photo mondial n'ont pas manqué de fouiller dans les avis des utilisateurs, à l'occasion du Salon CP+ tenu en février dernier à Yokohama. Dans la foulée de données chiffrées que nous avons explorées il y a quelques jours (lire ou relire ICI), des éléments très intéressants, concernant le public japonais, ont été mis en lumière suite à quelques études et sondages. Ne tournons pas autour du pot, certains sont des idées qui tournent, ou au moins à promouvoir, clairement à l'avantage de l'appareil photo face au redoutable adversaire qu'est le téléphone mobile. Comme cette remarque qui prend tout son sel en une année préolympique.: "Un smartphone ne permet pas de photographier des athlètes d'une manière satisfaisante". Tout dépend du photographe et des raisons pour lesquelles ils prend ces photos. Journaliste, ou professionnel, voire amateur averti, on ne peut contredire cette réalité. Qui s'applique aussi à l'APN compact, dans un large proportion. Mais il faut admettre que les plus performants des smartphones permettent quand même à celui qui veut rapporter de bons clichés, à l'occasion impressionnants, de le faire. Attention quand même de ne pas prendre sous l'angle de la dérision ce petit sujet, que les mêmes clicheurs nippons étendent à d'autres types de prises de vues. Outre une vérité technique totalement incontestable, ces points évoqués à propos des différences smartphones/APN sont aussi ceux sur lesquels reposent les arguments et opportunités de ventes d'équipements, non envers pros et quasi-pros, mais en direction du grand public, qui reste très concrètement une cible absolument indispensable pour que soit conservé un niveau suffisant de business.
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Vous auriez dit "plaisir solitaire".? Un autre aspect de la photo, peut-être pas assez soupçonné, surgit parmi beaucoup d'autres dans les enseignements issus des enquêtes évoquées. "Le simple fait de prendre des photos est à lui seul un vrai plaisir" estiment pas mal de répondants, (certains allant jusqu'à dire "mon vrai plasir" un peu comme ces chasseurs aimant chasser sans pour autant avoir une envie incontournable de déguster le gibier. Cette remarque se retrouve amplifiée dans cet autre aveu.: "J'aime le son du déclic, que l'on n'entend pas avec un smartphone". Nous ne sommes plus très loin de l'auto-suggestion, car les mobiles savent aussi bien que bon nombre d'APN laissent échapper la mythique sonorité, d'ailleurs intégralement synthétique sur les sans miroir, puisque plus rien de mécanique ne vient troubler le silence de toute capture d'image sur ces équipements numérisés jusqu'à la moelle de leurs capteurs. Encore plus insolite, des amateurs reconnaissent ne pas trop se passionner pour regarder les images qu'ils ont réalisées. Clicher, c'est l'action. Au-delà, ne serait-ce pas déjà le début du bout de la passion...? Qui a remarqué cette cheffe de cuisine renommée, sachant élaborer des viandes dans des préparations sublimes, mais avouant être végétarienne...?
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