Avant d'être un patronyme sous forme de marque commerciale solidement déposée, l'enseigne se présentait en repère visuel et explicite, à la fois guide et invitation. Nombreuses sont restées là où le commerce s'est depuis longtemps estompé.
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- DVSM, 27 mars 2023. Le bottier, le charcutier, l'épicier, le boucher, pas un commerçant n'aurait oublié de fixer haut et bien en vue sur sa devanture cet indispensable accessoire. A la fois signalétique, comme cela se dirait de nos jours, et un peu aussi symbole d'une certaine affirmation, l'enseigne selon les saisons battait au vent, ruisselait d'un crachin tenace ou projetait son ombre sous un radieux soleil. Métallique, en bois sculpté, en pierre taillée, en ciment moulé, peu importait la matière, l'essentiel était le signe ainsi façonné et adressé au passant. Bien avant que la lumière fuse d'un néon supprimant le néant, elle savait même à l'occasion capter, profiter, s'habiller d'une lueur improvisée, apprivoisée. Parcourir bourgs, villages, hameaux et vieilles rues jadis pleines d'animation est devenu un passe-temps qui enchante ceux qui s'y adonnent. Elles sont si nombreuses à être restées sur leurs positions dominantes.! Et dès lors, comment ne pas laisser vagabonder les idées en imaginant le jour où elles furent installées...? Tout en songeant à ces familles de notre vocabulaire, enseigne, enseigner, renseigner, etc. Aujourd'hui, l'enseigne, parce que plus voyante, plus lumineuses, devient pour certains une pollution visuelle. "C'est de la com...!" Entre individus, si un jour, on ne communique plus, par crainte de polluer, serons-nous encore des humains...?
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