Selon les rumeurs, échos et même quelques mécontentements qui transpirent, la dotation du territoire de ce qui permet ce top du top du haut débit souffre de symptômes agaçants. Et même un peu plus.
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- DVSM, 21 mars 2023. Etablir des plans, c'est bien, les respecter, c'est mieux. La volonté farouche exprimée en hauts lieux il y a quelques années de voir le territoire se doter de ce qui est le plus efficace au dessus des variantes de l'ADSL partait de diverses intentions. Généreuses et un brin dans le sens d'un épanouissement culturel généralisé d'abord. Intéressées ensuite, notamment par certaines administrations, impatientes de pouvoir connecter et communiquer vers tout citoyen, ne serait-ce que pour économiser des frais de courrier. Politiquement quasi frénétiques, quand on fait des promesses, c'est logique. Hélas, cette dotation se heurte à des obstacles imprévus, ou supposés tels. Déjà, l'ambiance n'est plus la même. Covid, Ukraine et inflation sont passés par là. Côté croissance, l'heure des souvenirs a sonné. Il se vend moins de smartphones, de téléviseurs, d'ordinateurs, bref, les ventes de devices dévissent. Sur un plan purement pratique, la fibre ressemble beaucoup à un câble, notamment quand il lui faut s'ébrouer dans la campagne, de poteau en poteau, sautant des obstacles, soumise aux caprices d'Eole et des galipettes osées de ces vieilles branches qui dansent avec les vents d'Ouest. Il y a déjà au moins autant de bouleau que prévu, ce qui donne un volumineux boulet pour des équipes que certains (dont l'AFUTT, l'association qui se penche sur les soucis des utilisateurs de téléphones) estiment ne pas toujours être au niveau de compétence requis. En revanche, en niveau de toupet, un peu plus. Quelques observateurs mentionnent des cas dans lesquels, entre sous-traitants des raccordements, payés à la connexion établie, ça s'émoustille grave. Certains iraient jusqu'à déconnecter un connecté pour connecter un non connecté. Comme si le chef de rang, au restaurant du coin, reprenait le plat du jour de la table 14 pour le servir à la table 18. Autant de détails qui ont leur importance sur un calendrier -le plan- qui fait toujours référence à l'année 2025, établi par des intervenants qui ne voyaient peut-être pas arriver aussi vite des compétiteurs que la situation motive. Ce sont les acteurs de la 5G, qui ont un peu de mal à faire adopter cette cinquième mouture juste pour l'utiliser essentiellement comme une 4G améliorée, et des ressortissants de la Musk génération, qui non seulement passent par dessus les clôtures, mais aussi les nuages depuis les célestes positions orbitales de leur satellite. Si le ciel s'en mêle...!
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