ENERGIES, RESSOURCES, l'ère du grand bluff planétaire ne s'est jamais aussi bien portée...!

15 Mars 2023

Les batailles sont rudes entre les industries développant de nouvelles techniques énergétiques, et en filigrane, des affirmations pour le moins suspectes passent sans attirer de simples commentaires objectifs.

---DVSM---

- DVSM, 15 mars 2023. Si le mensonge naît des vérités dont on abuse (Voltaire), aucune vérité ne surgit des mensonges mêmes répétitifs. Clairement, les transports, qui impliquent des moyens d'alimentation mobiles, sont au centre des préoccupations. Populaire, l'automobile est un bon support pour agiter peurs et espoirs. Mais d'autres domaines semblent depuis peu attirer davantage les attentions. Si les quelques centaines de kilos coincés dans les voutures électriques (600 kg dans une Tesla) peuvent paraître presque acceptables à certains, qu'en est-il d'autres équipements...? Combien de tonnes de ces batteries faudrait-il placer dans un semi-remorque de déjà 45 tonnes "tout nu", et combien dans ces tankers qui véhiculent en permanence des milliards de conteneurs sur les océans...? Il y a quelques jours, Airbus a révélé avoir fait voler un A-320-Néo avec un carburant dit "durable". (Mot bizarrement choisi, "durable" conviendrait davantage à un carburant ne s'épuisant jamais, même si l'on s'en sert...!). Le monde de l'automobile a soudain fait apparaître sa finalement très molle adhésion au concept du tout électrique, repoussant à plus tard les projets d'interdictions des automobiles à motorisations thermiques. Tout en évoquant les carburants de synthèse. Ce qui laisse supposer que, si l'on s'était limité à poursuivre l'amélioration du thermique en termes de pollution, bien des drames auraient pu être évités. Et voilà que l'hydrogène prend du poids dans le débat, autrement dit dans les médias. Malheureusement, pour l'heure, produire de l'hydrogène est une manœuvre qui engloutit une énergie considérable, de l'ordre du "1 pour 1". Autrement dit, pour obtenir un watt exploitable, il faut consommer initialement... un watt dans le processus de production.

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Au-delà de ces considérations techniques très schématiquement et approximativement évoquées, se dessinent les contours d'une empoignade planétaire monumentale. Empoignade non technique, mais économique, bien sûr. En effet, des groupes industriels majeurs notamment en Asie ont engagé des investissements industriels d'ampleur pour produire des batteries, univers dans lequel, du reste, les formules techniques sont aussi très évolutives, concurrence oblige. Le tocsin a donc sonné dans tous les services de lobbying appliqué. Car, franchement, que peut-il y avoir de plus menaçant que des carburants de synthèse, pour des unités de production de batteries Li-Ion, par exemple...? Et pire encore, plus mortifère que du bon vieux pétrole, noir, visqueux, fraîchement pompé, et immédiatement si efficace...? Aucun groupe industriel n'est neutre, pas plus qu'aucun Etat, et même aucun continent. Tout se déroule de surcroît comme si, finalement, le thermique pétrolier voyait encore son avenir d'une manière prometteuse. L'initiative bien médiatisée des programmes de nouvelles extractions majeures en Alaska (USA) se complète d'une plus discrète tendance de la Maison Blanche à ne pas trop applaudir -c'est peu dire- les créations de "megafactories" (usines géantes) sur le Vieux Continent. On en est là, mais l'aventure n'est pas terminée. Si les ténèbres gênent la visibilité, trop de lumières ne permettant davantage d'y voir plus clair...!