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La fin des automobiles thermiques préconisée pour 2035 rencontre un obstacle plus difficile à contourner qu'on pourrait l'imaginer. L'industrie allemande y est pour beaucoup.

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---DVSM---

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- DVSM, 3 mars 2023. Dire que les constructeurs d'automobiles vont à reculons vers l'interdiction écologiquement prévue pour 2035 est une litote. Il suffit de prendre connaissance de ce que rapporte LFI depuis quelques minutes (LIRE ICI). Les constructeurs d'outre-Rhin ont finalement une exigence, voir édictée avant tout accord une règlementation pour les carburants de synthèses. Ce qui veut bien dire que de tels carburants ne peuvent fonctionner qu'avec des moteurs thermiques. Faut-il s'étonner d'une telle prise de position...? A l'évidence non. Puisque les grandes marques de notre voisin, qui ont des intérêts essentiels à défendre sur les créneaux de haut de gamme, n'ont pas envie de se faire dominer par des compétiteurs essentiellement asiatiques, qui n'attendent que la bonne occasion pour les supplanter. Il reste que si des véhicules de prestige peuvent fonctionner avec des carburants synthétiques, rien n'empêche les plus modestes d'en faire autant. Où l'on voit que, forcément mûrement réfléchie et préparée, la position de ces groupes majeurs est de nature à impliquer une nouvelle très profonde réflexion sur le sujet, d'autant plus que d'autres groupes (Stellantis, par exemple) n'ont pas davantage acté une adhésion sans réserve au projet électrique. D'autres pays sont aussi hostiles à cette interdiction, comme le rappelle LFI dans son article. A suivre...

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Tag(s) : #- A LA UNE, #- Auto - Mobilités
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