TÉLÉVISION, le public va devoir désormais s'habituer à un paysage plus changeant que jamais.

17 Février 2023

C'est fait. Nombreux l'ont compris. M6 ne sera probablement plus... M6 bientôt. Et les contenus TV et autres seront dorénavant en constante évolution.

- DVSM -

- DVSM, 17 février 2023. L'onde de la rumeur avait déjà fait se dresser les attentions. Un projet de fusion entre TF1 et M6 avait agité les médias il y a quelques mois. Puis, le calme était revenu. Non sans que de-ci delà, se concrétise une prise de conscience. Désormais, nous en sommes à la certitude selon laquelle les "chaînes" de télévision étaient peut-être devenues un peu trop nombreuses. Non pour le goût des spectateurs, mais pour que toutes puissent accumuler assez de recettes afin de vivre correctement. Il faut souligner que, d'une audience qui se partageait il y a à peine une grosse décennie entre moins d'une douzaines d'acteurs, moitié moins répondant au qualificatif de "grandes" (et généralistes), ce monde des spectateurs se dirige désormais quotidiennement vers des dizaines de spectacles possibles, non seulement sur ces... chaînes, mais aussi sur les multiples autres ressources comme les plateformes, les contenus sur réseaux sociaux, etc. La multiplication des programmes à voir le soir sur un écran a inévitablement provoqué une division des recettes possibles pour chaque acteur. Une évolution qui fonctionne comme une spirale négative.

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Les capacités (financières) de création réduites conduisent à de la rediffusion rediffusée. Elles sont aussi à la source des programmes de soirée qui commencent de plus en plus tard. Ce fut 20h30, puis 45, puis 21h00, 21h15 devenant la norme. "On finira par regarder le programme du soir en prenant le petit déjeuner" affirme un humoriste bien connu. Le tout dicté par la nécessité de diffuser plus de spots, vendus bien moins cher (pour ceux qui ne sont pas "cadeaux" commerciaux). Une dérive qui incite un nombre grandissant d'individus à aller "voir ailleurs". Un ailleurs où il n'est déjà pas facile de survivre. Netflix ne brille plus autant dans ses performances. Salto vient se s'offrir un -prévisible- atterrissage sur le ventre (c'est une image). Comme de coutume quand se concrétisent les périodes d'instabilité, les candidats à des prises de positions (ou de parts dans des tours de tables) se manifestent. Xavier Niel, "Monsieur Free" rôde donc autour de M6 et bâtit des perspectives. Tandis que d'autres, y compris dans les réseaux TV d'Etat, songent aussi à repenser les schémas. Alors qu'en hauts lieux, et compte tenu des multiples pôles d'endettement du pays, certains songent à mettre en œuvre ce qui pourrait, alors que la redevance est oubliée, réduire significativement les dépenses du quotidien télévisuel. "Soit des chaînes du service public seront vendues, soit elles seront supprimées" prophétisent des observateurs. "Les deux" surenchérissent d'autres voix supposées compétentes. Ce que les "Peufff...! Et quoi encore...!", écartant sans y croire ce genre de perspectives, ne pourront empêcher. Reconnaissons toutefois qu'une population de chaînes et canaux resserrée pourrait redonner du tonus au contenu TV en général. Et alors que les espoirs militaires du pays montrent, au pied du mur de l'extension hélas possible du conflit ukrainien, que nos ressources n'ont que quelques jours d'autonomie pour une défense efficace du pays, n'y aura-t-il pas des décideurs préférant doter la nation de ce qu'il faut de chars modernes et d'une collection de Rafale bien à niveau, munitions comprises.? Renonçant de ce fait à maintenir quelques chroniqueurs salariés par l'impôt que le "privé" saurait parfaitement faire vivre (au minimum les plus attractifs).?