Ça mouline déjà dans certains cerveaux. Serions-nous en train d'assister à ce qui pourrait ressembler au début de la fin des réseaux sociaux, ou au moins la fin d'une époque...?
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- DVSM, 21 février 2023. Encore heureux, les mesures prises par Meta ne sont applicables dans un premier temps qu'aux antipodes. En quelques semaines, entre Twitter et Facebook, l'onde d'une lointaine menace vient de se faire entendre. "Payer pour se faire authentifier..." Cette expression est-elle réellement compréhensible par tous ceux qui, quotidiennement, disent ce qu'ils ont envie de dire et attribuent des like à tour de clics.? En filigrane, la plupart auront saisi le présage. Et si tout cela devenait payant.? Un petit grain de sable dans, comme l'aurait dit un inimitable Boby, les boyaux de la tête, démange déjà les pensées. Non seulement à propos de ces réseaux, mais peut-être face à cette réalité du numérique connecté. Car, pas à pas, cette mécanique -c'est une image- n'a pas son pareil pour apparaître chaque jour un peu plus comme le domaine du p'tit abonnement par-ci, du p'tit plus à régler pas là. Évidemment, si le marché du gratuit n'a pas de limite, son aptitude à générer des recettes est en revanche vite atteinte. Lorsqu'il s'agissait de monter en puissance, les facettes publicitaires et quelques petites privautés s'unissaient à l'océan des promesses pour faire monter la sauce, celle de la corbeille. Mais une fois les niveaux proches de la saturation, et alors que le business va moins bien, que les énergies deviennent inabordables, que les envies s'émoussent, le décor change. Il va donc falloir doucement faire entrer la notion de paiement pour ceci, d'abonnement pour cela. A ce petit jeu, le gratuit va vite devenir plus onéreux qu'impayable.
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Ce qui conduit à une inévitable et plus large réflexion. Le parcours du connecté ne deviendrait-il pas celui d'un slalom dans lequel chaque porte est dotée de son tiroir-caisse.? Sur les réseaux les plus connus, l'authentification risque vite de partager ce petit monde entre zones fréquentables et univers de perdition. Le connecté propre, mais payant, et le reste, nauséabond. Sans compter les petits malins capables, bien que pourris, de se faire accepter comme nets façon enfants de cœur.? Et en comptant, justement, des assujettissements initialement acceptés sans trop y penser, mais un peu gonflés (on parle du tarif) quant au contenu...? Côté presse écrite, lire un article est devenu possible que pour un abonnement. Au restaurant, il y a les menus pas chers, les moyens, et les chers. Mais la hiérarchie n'est pas associée au nombre de mets disponibles, mais à la nature de ceux-ci. La coquillette bout de beurre figure sur le plus accessible, tandis que la langouste sauce aux truffes sur lit de caviar n'étant accessible que par le moins économique. Mais dans un bouquet TV, est-il défendable de n'assortir trop souvent le surcoût qu'à un élargissement du choix de contenus, sachant qu'un seul peut être consommé à la fois...?
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Stop, arrêtons de laisser supposer que nous n'aurions rien compris. Toute activité se doit d'être financée. Réseaux sociaux inclus. Ce qui n'empêchera pas les facebookeurs de se dire que ce qui devient payant partiellement devient aussi à consommer avec prudence et modération. Voire à ne plus consommer du tout. Aïe...!
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