- CHIFFRES : comme il est facile de le comprendre, entre les dépenses incontournables et les autres, le public face aux augmentations arbitre en fonction de ses moyens. Vivre au mieux, se distraire si l'on peut.
- DVSM -
- DVSM, 16 février 2023. C'est un des enseignements les plus significatifs parmi ceux révélés par des études récentes. Il est mise en lumière dans le dernier Observatoire Cetelem paru*. Eclairant d'une manière très instructive le phénomène du low-cost, ce document ne pouvait pas ne pas se pencher avant toute chose sur les comportements des consommateurs face aux conditions de vie devenues particulièrement complexes. D'abord par les secousses de la récente crise sanitaire, mais encore davantage sous les conséquences de la guerre entre Russie et Ukraine. Ce point précis d'observation aboutit à un constat. Les deux types de dépenses pour lesquelles les individus ont renoncé à faire des achats en raison des paramètres financiers sont les vacances et les voyages, postes suivis immédiatement par les loisirs. Ainsi, ce sont respectivement 5I% et 48% des consommateurs qui ont fait l'impasse sur ces dépenses. Logiquement, seulement (mais quand même) 29% ont renoncé à acheter des carburants, une proportion similaire s'appliquant aux produits de la vie courante (alimentation, hygiène, etc.) Voilà une image sans concession sur une situation très complexe vécue en Europe (et pas seulement en France) à relativement peu de nuances entre les différents marchés. En outre, ceci se constate dans une situation qui pourrait se prolonger, ce qui ne peut qu'amplifier les attitudes de prudence dans la gestion des budgets des ménages.
* Etude portant sur 15 pays européens et 14.200 personnes.
- VERS KELEREPUS, le blog-infos des loisirs techniques >>> -
- Tout savoir à propos de DVSM >>> -