Nous y voici ! Le grand moment de la réforme majeure est arrivé. Toutefois, ceux qui en connaissent un rayon sur les rémunérations d'après carrière prennent-ils en compte les réalités du commerce, plus que tout autre aux prises avec les mutations de notre époque...?
---DVSM---
- DVSM, 10 janvier 2023. Tout le monde n'a pas besoin du médecin, du coiffeur, du plombier, du taxi, du conducteur de TGV... tous les jours. Mais, du petit bouclard à la grande surface, si, tous les jours. Le commerce, c'est la vie. C'est probablement le point de convergence le plus commun à tous. En filigrane, derrière les perspectives d'un départ un peu plus tôt ou un peu plus tard, avec un peu plus ou un peu moins de pouvoir économique, tous les univers professionnels évoqués à travers les chapitres possibles de la nouvelle donne, figurent notamment ce que chaque retraité pourra ou ne pourra pas s'offrir dans les rayons. C'est aussi la vie, celle qui s'efface au désespoir de nombreux individus, quand les vitrines s'éteignent et les rideaux de fer descendent pour leur ultime fermeture, dans des centres de villes qui, comme cela se dit, se meurent. C'est aussi un univers où les activités sont aussi dissemblables que l'infini le permet. Certes, dans d'autres secteurs, la santé, les transports, le vêtement, le bâtiment, les loisirs, le monde agricole, l'enseignement, la fonction publique, etc., le nuancier des variantes est immense. Et de plus, tous ceux qui les animent convergent eux aussi vers ce commerce. De celui jadis bien souvent solidement implanté sur les places centrales des villes et bourgades (sans oublier les rues et les avenues), ou désormais bien à l'écart (surtout sur notre territoire). Ce commerce pour le quotidien, les fameux fruits & légumes, et pour ce qui l'est moins. N'oublions pas ceux qui vendent le la hi-fi, du téléviseur, du bricolage, du jardinage, du modélisme, des instruments de musique, des bouquins, tout cela physiquement, ou via des enseignes en ligne. Bizarrement, ce commerce n'est pourtant évoqué que d'une manière plutôt superficielle dans le débat du moment. Il figure bien dans des facettes importantes, comme la durée des carrières, les indices de pénibilité, et autres grands totems de la réforme. Mais qui, par exemple, évoque ces personnes qui, aujourd'hui encore, poursuivent un travail à des âges très avancés, au-delà des 3 fois 25 ans, parce qu'un "système de retraite" (à présent réformé) ne leur a laissé que des "clopinettes", à des années lumières de ce que d'autres, partis de leur emploi à 58, 55, voire 52 ans, profitent -tant mieux pour eux- dans un confort de vie dont on se demandent parfois s'ils en perçoivent la réalité. Ce lien commun à tous les rouages de la société, d'où partent toutes les évaluations du noble "pouvoir d'achat" jusqu'au très palpable "panier de la ménagère", plane au-dessus de tout ce monde qui écoute, attend, redoute, se mobilise. Et si, au lieu de se contorsionner les méninges en cherchant l'équilibre entre un schéma arithmétique à peu près en équilibre et le seuil à partir duquel tout un peuple descend dans la rue, la réflexion se plaçait entre la manière de travailler (qui reste bizarrement inchangée) et de bâtir la suite...?
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