Fin de BAL. Les visages satisfaits dissimulent peut-être quelques rictus nerveux. En matière de contacts clients, comme dans le reste, on sait ce que l'on perd, face à l'inconnu en plein brouillard.
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- DVSM, 30 janvier 2023. Reconnaissons que, même avec tous leurs défauts, et en dépit d'un rejet plutôt massif, la publicité jetée en boîtes aux lettres avait du bon. La preuve, rares étaient les enseignes qui ne s'y adonnaient pas avec assiduité. Par hasard, pour soutenir le monde de l'imprimerie (qui a perdu un marché) ou les services de La Poste (qui ont perdu une clientèle).? Désormais, la martingale prend fin. Et trouver d'autres astuces pour que les prospects accèdent à un flux communicant qui ne peut avoir recours qu'à Internet n'a rien de commode. Les méthodes, voire ficelles, parfois plutôt grosses, pour récupérer des adresses mails se multiplient. Ici un concours, là un petit guichet en galerie marchande pour laisser patte blanche. Commentaire entendu : "c'est pas gagné !". D'autant que même si le catalogue ou la brochure sont envoyés, le destinataire n'a pas de gros efforts à faire pour le mettre dans une poubelle virtuelle, qui ne lui imposera même pas d'aller mettre dans un bac prévu à cet usage (encore un accessoire qui perd de son utilité) la pile jadis glissée régulièrement. Dans la presse quotidienne, c'est un autre mode de diffusion qui est mis en œuvre (photo ci-dessus, Nice Matin, ce... matin). Les sceptiques de la nouvelle formule évoquent quand même un "hic". "Il était fréquent de voir des chalands munis de nos brochures dans les rayons". Ce qui sera moins pratique avec un smartphone. Bon, c'est fait, c'est fait. On ne pleure pas sur le lait renversé...
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