ÉNERGIES : le super risque (connu) dont pas un responsable ne parle, au chapitre des coupures...

En grelottant d'avance, la France s'inquiète et s'insurge à propos des ruptures d'alimentation électrique qui semblent de plus en plus être programmées pour le froid. La rupture "domino" reste en revanche dans une grande discrétion...

- DVSM, 2 décembre 2022. Vers quel néant énergétique l'Hexagone se dirige-t-il si le Bonhomme Hiver se faisait finalement plus méchant que souhaité au cours des prochaines semaines.? Bon sang, mais c'est bien sûr.! Une immense prise de conscience se généralise soudain, lorsque chacun mesure -alors qu'il est déjà bien tard- vers quels périls conduit un monde devenu multi-connecté électriquement. Si elles ont lieu, les interruptions de l'alimentation ne se limiteront pas au lave-linge, au lave-vaisselle, au ballon d'eau chaude et aux radiateurs d'appoint. Bien que, comme le répètent avec insistance les experts et "responsables", les difficultés de l'électricité ne concernent nullement le gaz, ce qui est faux, puisque cette électricité pilote et anime toutes les chaudières... à gaz, de même que les poêles à pelets et autres variantes. Ce qui signifie que même les "chauffés au gaz" auront froid en cas de coupure électrique, sans même nourrir l'espoir de se réconforter avec une boisson chaude si leur cuisson se fait sur une plaque "gaz" avec, comme sur presque tous les modèles, une sécurité branchée sur le secteur. Voilà pour le chapitre "confort". 

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Grave, mais il y a pire. Car, comme le confirment des experts sur différents médias, seront aussi affectés (et donc stoppés) les relais de la téléphonie mobile. Une interruption qui ne permettra même pas, en cas d'accident, de faire appel à des secours par le numéro universel d'urgence (112). Cette description peu rassurante, qui tient compte de l'éternelle loi de Murphy dite "de l'emmerdement maximum" (qui fait que rarement, un souci ne se contente d'arriver seul) n'est pas complète si on ne mentionne pas une éventualité supplémentaire. 

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Le redoutable effet "domino". Les réseaux de distribution d'électricité sont conçus de telle manière qu'en cas de rupture non pas programmée, mais accidentelle, une "disjonction" soudaine liée à un incident ou une défaillance peu prévisible, les reports vers d'autres circuits sont automatiques, et risquent à leur tour de déclencher des coupures en chaîne. Cette facette du risque de coupure était dans un passé peu lointain largement médiatisé et expliqué, ne serait-ce que pour dissuader des surconsommations à des moments clés, comme le chauffage d'appoint déclenché dans le matin frais, ou la mise en préparation du dîner conjointement à un peu de lessive dans un enchaînement "lave-linge puis sèche-linge". (Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce type de nécessité est assez fréquent, notamment dans des familles avec des enfants, les effets lavés et séchés, repassés tardivement dans la soirée, en général destinés à une utilisation dès le lendemain matin). Très curieusement, ce risque qui serait à l'électricité ce qu'un "strike" est au bowling -mais pas "lucky" dans de telles circonstances-, n'apparaît dans aucune des évocations des difficultés attendues. Sûrs de pouvoir tout contrôler sans le moindre souci, nos éminents spécialistes.? 

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