Ceux qui ne savent pas encore qu’un CES se tiendra bientôt à Las Vegas l'apprendront (aussi) par le faire-savoir des firmes récompensées.
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- DVSM, 8 décembre 2022. Bien sûr, pour un exposant, se voir couronné d'une ou plusieurs récompenses lors d'un salon est gratifiant. Toutefois, et sans jeter aucune pierre hostile, bien au contraire, aux organisateurs qui pratiquent avec assiduité cette mécanique des "Awards", observons que c'est aussi un service qu'ils se rendent à eux même. Le mécanisme est fort simple. Dès qu'ils sont avertis des prix qui leurs sont attribués, les industriels (et exposants) répercutent immédiatement (ou en temps utile) l'information via leurs services de relations avec la presse. Ce qui génère non pas un communiqué, mais autant d'annonces envers les médias qu'il y a de lauréats. Avec, bien sûr, référence faite à la manifestation à l'origine de ce moment fort.
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Déjà, pour deux firmes, 70 prix...! Ainsi, sont mentionnés dans le "pré-sillage" du CES 2023, quelques 24 prix pour LG, et 46 rétorque Samsung. La boule de neige ne s'arrête pas là. Va venir en prime un communiqué de plus, celui que l'organisateur lui-même concocte, qui est une info supplémentaire, et un moyen commode pour les médias de mentionner les équipements ou services ayant eu la chance de figurer au tableau d'honneur. La liste est éditée, y'a plus qu'à. Remontons la chaîne : comment l'organisateur transmet-il au "jury" (souvent des journalistes spécialisés) les références à, peut-être, couvrir de quelques lauriers.? Simple, il suffit de puiser dans les produits proposés par les... industriels (et exposants), qui sont tout simplement appelés à "candidater", terme peu gouleyant de notre jolie langue, mais explicite.
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Ne jeter aucune pierre hostile à ce mécanisme.? Non, bien au contraire. Car la communication est un ingrédient indispensable aux activités industrielles et celles qui se placent en aval, jusqu'à la consommation. Malheureusement, prise en tenailles entre les gestionnaires toujours persuadés que moins on dépense, meilleur c'est, et les éternels "constipés" de la pub, plus par religion ou réflexe inconscient que privés de toute prise de conscience de la nécessité impérieuse de mettre du carburant pour qu'un véhicule avance, tout ce qui peut contribuer à consolider ce qui se traduit par une sollicitation des acheteurs (pros et grand public) est plus salvateur que pénalisant. Vive la com...!
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