MONDIAL et ventes TV : la compétition approche, probable succès ou fiasco déjà redouté ?

FOOT : le ballon tourne-t-il encore bien rond ? A moins de 13 jours du coup d'envoi, rarement un Mondial se sera présenté sous d'aussi modestes perspectives.

- DVSM, 7 novembre 2022. Dans les linéaires et sur les moquettes, l'habitude, pour ne pas dire tradition, était de considérer qu'il y avait les années "avec" et les années "sans". Avec ou sans grande rencontre de foot, la Coupe du Monde occupant le sommet de ces périodes par avance forcément porteuses pour les ventes de téléviseurs. La compétition, qui débute le 20 novembre prochain, pourrait bien remettre en question cette émoustillante réputation. Usuellement, deux composantes s'unissent pour que se réalisent de bons scores. La première est la motivation des amateurs, qui n'a pas de réelle raison d'être émoussée, à ceci près que la saison est fort différente. Au début de l'été, les rencontres sont propices à des usages proches de l'ambiance "vacances d'été", avec des visualisations en extérieur, terrasses, bords de piscines... bref, des moments qui se préparent. La seconde tient dans les usages des professionnels qui ne laissent pas passer l'occasion de bâtir des actions commerciales. Chacun sait qu'il n'y a pas d'action de cette sorte sans résultat (et inversement). Hélas, pour 2022, la fin novembre est bien moins aguicheuse pour les ambiances récréatives. De plus, l'organisation en un lieu qui ne satisfait pas tout le monde pour les raisons connues (que l'on peut comprendre) jette un froid sur ce moment déjà à lui seul quasi-hivernal. Peu de zones de visionnage, des couacs et des contestations à de nombreux niveaux, le tout dans un climat éco-conjoncturel épouvantable. On a connu de meilleures circonstances. Et d'ailleurs, selon les constatations auxquelles chacun peut se livrer, l'effervescence en rayon et en communication n'est pas dans le ton de ce que l'on a pu connaître dans d'autres périodes précédant la compétition. Preuve que la mobilisation est prudente. Si les Bleus réussissent de beaux exploits, le sauvetage in-extremis reste possible. S'ils n'offrent qu'une prestation moyenne ou pire, il restera le Black Friday (qui coïncide avec les premiers jours du Mondial) pour compenser. Au bout du décompte, on y perd une phase promotionnelle. Au fait, peut-on encore dire "black" sans risquer quelque courroux...? 

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