GREVES ET VACANCES : Air France a déjà ouvert le bal des bonnes vieilles traditions.

On ne change pas les méthodes qui fâchent. C'est la belle et grande compagnie aérienne nationale qui, cet automne, gagne la course aux premiers arrivés dans les préavis.

- DVSM, 16 novembre 2022. Certes, cette nouvelle n'a que peu de rapport avec les activités du commerce et de l'industrie sur des lignes importantes pour les consommateurs. En revanche, elle en a un direct avec le moral de ces mêmes consommateurs, juste après les récents soucis sur les carburants et au cœur d'une ambiance compliquée, inflation et menaces énergétiques au rang des incertitudes. Le tout coiffé d'une situation géopolitique peu rassurante. Les fêtes de fin d'année constituent une période largement mise à profit non seulement pour des déplacements strictement de loisirs et de vacances, mais aussi de retrouvailles familiales parfois difficiles à organiser à d'autres moments. Hélas, historiquement, et démontrant un indestructible état d'esprit qui envoie au service des objets perdus toutes les manifestations de supposée solidarité ou de comportement affiché comme respectueux pour autrui, on ne compte plus les années où des "mouvements sociaux" ont cotoyé le traineau du Père Noël. Gênant des individus n'ayant en outre aucun pouvoir dans l'élaboration de solutions aux problèmes qui en sont à l'origine, ont transformé des fêtes de Noël ou du Jour de l'An en épopées insupportables pour des quantités de voyageurs. Les circonstances actuelles, évoquées plus haut, et cette saison qui devrait enfin marquer un soulagement après les années "Covid", auraient pu s'accompagner d'une pause salutaire dans ces revendications étrangement couplées à des opportunités de prendre des jours de congés. "Rien à cirer", s'entendre déjà répondre ceux qui vont peut-être préparer des valises. Sachons nous en souvenir.
  

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