D'emblée, rapprocher noir et commerce est de nature à soulever quelques suspicions. Mais entre noir et black, pas de confusion, puisqu'il y a noir et noir. Est-ce clair ?
- DVSM, 25 novembre 2022. "Je suis chef d’hors-caisse…!" Même s’il y a largement prescription, pas question de révéler l’identité de cet ancien pro d’un ancien commerce. S'il reconnaît avoir parfois mis un peu liquide de côté quand il tenait son propre magasin, entre nous, qui ne le faisait pas.? Du black.! C'était à l’heure déjà bien lointaine d’un commerce encore très individuel, celui de ceux qui s'étaient inscrits au registre du commerce en "nom propre". Expression qui implique l'interrogation : que serait un nom pas propre.? D’autant plus que dans ce jadis que désormais peu ont connu, l'épouse du commerçant, très présente au charbon, était bien souvent une laborieuse, obscure et dévouée bénévole (droits..."de la femme" à la retraite inclus). Mais n’allons pas jusqu’à imaginer ce qui serait fort erroné. Même avec des billets et des pièces jaunes, un commerce bien mené n'a jamais été, n'est pas et ne sera jamais dans la poche. Hormis ce travers à plus forte raison disparu depuis que toute l’infrastructure de la distribution s’est mise à l’heure, les couleurs sont devenues les identifiants du monde du "ritèle". A cause de la communication, une science dérivée d'une probable variante de la réflexologie, comprenez... le langage intuitif du nuancier. Les taureaux le savent, la couleur parle. Elle renseigne sur l'enseigne, elle donne la direction du rayon. Rouge, ce sont les colas. Vert, c'est nature ou pharmacie. Avec le blanc, la couleur du propre et de la neige, on est dans de beaux draps, et c'est pour janvier. Et voilà que le noir est devenu la lumineuse occasion de faire de bonnes affaires. oeil
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Enfin, si on veut. Car des avis émis de-ci de-là donnent une idée plus nuancée sur ce noir, pas forcément bienvenu. Il fait vendre à des prix de soldes, ce qui ne sera plus vendu quand viendront les... soldes. Et faire des offres très, voir trop basses, quand l'approche de la saison des cadeaux incite aux dépenses moins raisonnables n'est pas une bonne pioche. Pire, avec le Mondial, on ne devrait y voir que du bleu, sitôt entré dans la pénétrante. Hélas, l'ambiance de 2022 est teintée de mille et une ombres au tableau. L'or noir reste hors de prix. L'inflation a viré au rouge, comme les résultats de pas mal d'entreprises. Le contexte même de l'épreuve du ballon rond ja jeté depuis des semaines une lumière blafarde au point que dans les rayons TV, en général rayonnants sur ce thème sportif de haut niveau, on se croirait presque à la saison des marrons glacés. Le but de toute phase porteuse ne serait-il pas perdu dans un flou bien pâle.?
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