BREVES CHALEURS : Saint-Martin n'était pas un Indien. Les plumes médiatiques l'oublient...

Il règne un "drôle" de climat, affirment des commentateurs qui en profitent pour parler "d'anormalité" à propos d'atmosphères fort douces qui inondent actuellement l'air ambiant. Eté indien, ou été de la Saint Martin...? 

- DVSM, 19 octobre 2022. En matière de climat, les habitudes, ça n'existe pas. Ce principe posé n'est pas celui de DVSM, mais d'un spécialiste s'exprimant au sujet d'une bourrasque ayant frappé la capitale. Il y a une petite centaine d'années, faut-il préciser. La météo ne fait pas partie des sujets traités ici, à ceci près qu'elle peut influencer le fonctionnement du commerce. Morose, le ciel peut déteindre sur le moral de chalands, alors que des perturbations du genre froidure, neige et verglas réunis ralentir les trafics. Un trop grand soleil attire les clients vers l'extérieur (sauf conditionnement d'air), mais heureusement, des averses bien mouillantes les font revenir à l'abri protecteur et vendeur des galeries. Au milieu d'un tourbillon de grèves, de manifestations et d'inquiétudes sur la disponibilité de l'énergie, ce ne sont pas les quelques degrés inattendus qui ralentissent les queues aux sorties de caisses, mais les queues des caisses (autos) aux pompes vides qui font monter la pression.

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Quand, dans un passé qui s'estompe, quelque trouble extérieur, tempête, canicule, sécheresse, venait rompre le quotidien, Dieu en était immédiatement rendu responsable. Il est remplacé désormais par une nouvelle divinité maléfique, le réchauffement. Et dans chaque regard porté sur le thermomètre ou le baromètre, certains, contaminés par cette épidémie climatique, voient une preuve irréfutable de la réalité de ce possible phénomène. Comme la preuve irréfutable de la réalité du Tout Puissant jadis. Le "climatique" devient donc un "climat toc" (trouble obsessionnel compulsif), amplifié par des ambitions fort terre à terre. Ce qui est le cas avec cette douce phase, baptisée "été indien" par les plus neutres. Et pourtant, ni été, ni indien. Mais seulement ce que, comme le soulignait déjà l'évêque de Tours au 4ème siècle de notre ère, l'été de la Saint-Martin. Une période douce qui s'observe souvent vers la fin octobre ou le début novembre, alors que ce pauvre Martin est injustement oublié. Lui dont la fête parmi celle des tous les saints tombe le 11 novembre, passant à la trappe pour cause d'armistice logiquement célébré. Reste que ne serait pas évoqué ici ce sujet météo-médiatique si, par ailleurs, il ne projetait pas son ombre trop souvent perturbante sur une fraction dominante de l'activité économique, et en particulier l'activité commerciale. Ne lui doit-on pas l'extinction des lumières le soir, la fermeture des portes des points de vente climatisés, la suppression de certains emballages plastifiés sur broches limitant la démarque, la montée en flèche des cours des carburants (qui limite le pouvoir d'achat pour d'autres produits) ce bien avant qu'un certain Poutine n'ajoute son grain de sel dans la conjoncture.? Et bien au-delà...?

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