PLATEFORMES en petite forme...? Du jeu à AV, des arbitrages hautement probables.

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Quand une "affaire" est juteuse, tout le monde s'y précipite. Au point que le surnombre des participants peut à lui seul en gâcher l'intérêt. Flux, reflux, la routine...

- DVSM, 31 août 2022. Dans le monde du business, cela s'appelle "corrections", et plus familièrement, marche arrière avant catastrophe. On a aussi entendu "sauve qui peut", en alternance avec "prudente précaution". Sur la place du village, un restaurant s'était installé, et a vite connu un vif succès. Incitant un autre, puis un autre puis... à doter ce point central d'une belle brochette de tables agréables à fréquenter. Tant de ces tables accueillantes que le moment où, à se partager la clientèle, les recettes sont devenues trop restreintes. D'autant que pour attirer les convives de l'un, d'autres ont cassé le prix du plat du jour. Et ainsi de suite. Finalement, de telles situations se soldent parfois par la démission de tous, certes excessive fondamentalement, avec pour mauvaise analyse et pitoyable excuse une clientèle jugée insuffisante. Dans les plateformes, pour la musique, les contenus en vidéo et même les jeux, l'évolution est un peu similaire. Sur le terrain, physique bien sûr, le suréquipement commercial serait le diagnostic pertinent. Dans le dématérialisé, l'effet est d'autant plus le même que les acteurs agissent dans une sorte d'abstraction, transnationale, presque sans frontière. Petite onde de choc : Facebook ne joue plus le jeu, et va fermer sa plateforme Facebook Gaming. Repli qui ne peut être dissocié des mauvaises performances de certaines vedettes dans d'autres segments proches de la dématérialisation, telles que Netflix. L'heure des rationalisations, de concentrations et autres mécanismes bien connus a peut-être déjà sonné. Non sans quelques traces de poker menteur. A vouloir trop charger la barque...! 

-- DVSM, c'est quoi...? --

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