NIKON, LA RUMEUR...! La célèbre firme japonaise pourrait-elle réellement lâcher le reflex...?

Télescopage dans les informations. L'un des derniers APN, au top des perfectionnements, vient d'être récompensé par un prix Eisa dans une catégorie pour laquelle certains observateurs voient le fabricant jeter l'éponge.

- DVSM, 19 août 2022. Soyons clairs, ce qui s'invite dans la moiteur de l'été n'est pas totalement clair. Ou trop. Voilà ce qui s'appellerait peut-être un coup de tonnerre, mais plutôt une conséquence redoutée suite à la sévère concurrence subie par le monde de la photo face aux smartphones. Osons cette sensation : Nikon est peut-être perçue comme encore plus légendaire que d'autres marques japonaises de premier plan mais non issues de l'univers électronique. Il ne faut pas davantage occulter que ce bruit qui court a commencé sa balade dans les médias depuis le mois de juillet. A l'origine, un article paru dans "un magazine", comme l'explique laconiquement la marque. Mais pas n'importe quel média, le Nikkei, qui fait référence au Japon en matière d'informations économiques et n'a pas pour habitude de lancer en plein cagnard des poissons d'avril. Pire, les quelques lignes des services de communication de Nikon sur son site japonais ne sont pas de celles qui rassurent. Dans un démenti conjugué mollement, la marque indique qu'elle "n’a fait aucune annonce à cet égard. Nikon poursuit la production, la vente et le service des reflex numériques." Or, le média nippon n'a évoqué un retrait que du développement des appareils reflex. Nuances, nuance. Précision : dans l'échange, et en anglais, sont bien les "SLR" sans distinction totalement limpide entre reflex classiques et "sans miroir", ce qui pourrait être le point de départ d'une possible interprétation, ce qui "dégonflerait" le piquant de la rumeur. Car le reflex classique est en fin de carrière, toutes marques confondues. Bye-bye possible plus le reflex, mais pas pour le "miror less"...! Et en effet, le Z9, le lauréat est un... sans miroir de très haute facture (dans tous les sens de l'expression) et non un "SLR". Il vient de se voir couronné du Prix EISA 2022 récompensant le meilleur appareil photo ("camera" dans les termes utilisés, ce qui ravit les fans de Shakespeare) de l'année. 

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Plus largement, et en dépit des rationalisations d'ampleur déjà observées dans le monde de la photographie, les évolutions négativement vertigineuses des ventes d'appareils ne peuvent pas ne pas avoir des conséquence sur cette industrie. "Il va y avoir des morts" déplorait il y a quelques saisons d'une manière bien crue un spécialiste de ces marchés. Ceux-ci ne seront pas forcément des firmes (qui ont en général d'autres activités connexes), mais des lignes de produits. Le très laconique démenti évoqué ci-dessus n'est pourtant pas plus qu'évasif. Donc, à suivre. (Nikon Z9 : à environ 6000 euros le boîtier nu, ce joujou est clairement destiné aux professionnels ou à ceux qui ont les moyens de financer une vraie passion. Il s'inscrit, avec sa monture Z, dans la tendance du renouveau de la photo -vidéo incluse- qui marque une véritable rupture avec la déjà belle aventure de la photo devenue numérique). 

-- DVSM, c'est quoi...? --

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