Vive la rentrée...? Pas sûr...! D'autant plus que des éléments perturbateurs graves n'ayant aucun rapport les uns avec les autres attisent les discours dans des directions bien peu cohérentes. Le retour de la plage se fait sous un ciel plus que de coutume plein de menaces...
- DVSM, 29 août 2022. Quel rapport entre les cours de l'énergie, qui s'envolent sous les effets du conflit ukrainien, et les gaz à effets de serre...? Aucun. Mais ce duo infernal est bien celui qui plombe l'ambiance. Parce que certains acteurs du monde politique et autres leaders d'opinion n'y vont pas de main morte dans l'amalgame. Dans ce petit jeu peu glorieux, où le carriérisme et les bons petits coups (voir les gros) rentables se partagent les premiers rôles, les visions se brouillent. Le public, qui n'est pas dans les meilleures dispositions pour alimenter l'activité commerciale et économique, sait-il toujours et sans hésitation si les possibles limites de consommation d'énergie (en clair, coupures éventuelles de l'électricité) seront dictées par des pénuries réelles mais confuses (comme celle de la moutarde) où par des attitudes supposées combattre un réchauffement qui convainc certains spécialistes, que d'autres contestent vigoureusement...? Quelle que soit la véritable source des perturbations, où il ne fait en réalité aucun doute quant à l'origine très concrète est bel et bien la guerre à l'Est, ces alternatives d'avis et de préconisations ont un effet direct, celui de provoquer d'immenses angoisses. C'est un peu comme si tout s'organisait pour amplifier un pessimisme dans un méli-mélo coupable. Tout mélanger de la sorte est une bien mauvaise action, non innocente.