Tranchée comme à la serpe, la réduction d'une fiscalité sur les carburants est assimilée à une lourde charge pour Bercy. Vision défaillante ou mensonge caractérisé...?
- DVSM, 26 juillet 2022. Affirmer que la baisse substantielle des taxes sur les carburants se traduirait par un trou pour les finances publiques est un mensonge. "Sur le papier", et sans chercher plus loin, cette analyse paraît juste. Moins il prélève, moins l'Etat engrange... Mais dans les circonstances présentes, ce qui ne serait pas "pompé" de la tirelire de chaque individu -ou entreprise- par un vulgaire tuyau dans une station-service ne deviendrait pas de l'argent intégralement évaporé. Des "plus défavorisés" aux hautes sphères des classes moyennes, voire davantage, le non-perçu serait immédiatement consacré à d'autres dépenses, et donc au moins générateur immédiatement de rentrées de TVA et d'autres multiples taxes. Mais bien sûr, même cette approche reste encore à enrichir, puisqu'elle se doit d'être complétée par les effets positifs d'une accélération de l'activité économique. Des achats plus importants ne peuvent en effet que générer des activités amplifiées, en production, transports, distribution. Si cette conséquence est impossible à évaluer par anticipation, (et si donc, il reste ou non un "trou" plus ou moins important, elle est en revanche inévitable. Il en va de même pour tout excès de prélèvement, donnant tout son sens à ce qu'affirmait un ancien Président de la République : "Trop d'impôt tue l'impôt".
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