Il faut "quelques" briques pour s'offrir l'un des plus beaux bolides de Maranello. Il y en a aussi beaucoup dans cette Daytona SP3 mode "joujou" scandinave.
- DVSM, 16 juin 2022. Voilà une excellente démonstration du lien qui existe entre jouet et loisirs techniques. -(Communiqué par KELEREPUS.eu) Un enchaînement insuffisamment exploité par la distribution spécialisée dans le jouet, qui passe pourtant par une période compliquée. On y revient... En attendant, les amateurs de voitures d'exception vont pouvoir prochainement prendre les commandes de la nouvelle Ferrari Daytona SP3, version LEGO Technic. Non sans un certain courage, car ce modèle se compose de "seulement" 3 778 pièces, à assembler, autour du concept de la célèbre brique qui a fasciné depuis des décennies des millions de gamins à travers le monde. La maquette une fois finalisée regorge de détails et de fonctions évoquant les prouesses d’ingénierie et le design élégant de la véritable et dernière née de la lignée Daytona. Le modèle LEGO Technic est à l’échelle 1:8 et dispose d’une boîte de vitesses séquentielle à 8 vitesses, fonctionnelle et dotée de sa palette de changement de vitesse. Il est équipé d’un moteur V12 avec pistons mobiles. Ses jantes sont laquées argentées. Les portières à mouvement "papillon" s'ouvrent pour que soit découvert un intérieur élégant, un cockpit parfaitement recréé, où le logo du cheval cabré figure bien en place sur le volant. Les dimensions du modèle terminé sont de 14 cm de haut, 59 cm de long et 25 cm de large.
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Il est impossible que ce superbe modèle réduit ne soit pas un objet marquant un moment inoubliable pour celui qui va le construire. Ce qui nous invite à revenir à cette notion de continuité entre jouet et loisirs. Le "détail" qui manque au commerce du jouet, paralysé dans son rôle supposé constructif et porteur de diffuseur de produits prévendus via la communication (notamment audiovisuelle) mais qui ne débouche sur aucune suite au long cours et profitable. (Au moins un acteur ne souhaitant pas être nommé souligne une "dictature et un aveuglement des acheteurs et des centrales, qui pensent trop aux produits, pas assez aux client"). Pourtant, c'est bien dans les petits trains électriques, les modèles réduits télécommandés d'avions ou de bateaux, les circuits de "slot racing", et autres jouets divers que s'est initialement construite une clientèle ne représentant certes qu'une part réduite de l'ensemble de la population jeune, mais faisant preuve en devenant adulte et même senior d'une fidélité indéfectible à ce qui s'est pour eux doucement converti en pôle d'intérêt, voire passion. Exactement ce qu'il faut pour disposer d'une clientèle "de croisière", sans saisonnalité particulière (et même sensible au charme des visites de magasins clames quand la foule des périodes festives est partie), capable d'acheter des produits à forte valeur ajoutée, soit exactement l'opposé de ce qui occupe le créneau jouet et lui procure quand même bien des soucis, des ventes très ponctuelles, à prix bataillés, qui plus est souvent achetés par des clients (papa, papy, mamy, listes de références en mains) qui ne reviendront que très occasionnellement. Les cartes et outils de fidélisation jouant dans ce processus un jeu particulièrement trompeur.