Le SECIMAVI propose un retour argumenté sur des incidences négatives qu'une présence des enfants face au petit écran les exposerait. On se calme...!
- DVSM, 4 avril 2022.Le téléviseur est un peu comme la bouteille. Sa dangerosité ne dépend que de son contenu et de la consommation qui en est faite. Quatre questions clés sont posées, et des réponses apportées, à propos des troubles cognitifs dont les jeunes enfants pourraient être affectés du fait de leur présence face à l'écran. Le SECIMAVI (Syndicat des Entreprises de Commerce International de Matériel Audio, Vidéo et Informatique) a mis en exergue un large exposé signé Nicolas Poirel (Professeur de psychologie à l'Université de Paris et chercheur en neurosciences cognitives chez l'enfant au sein du laboratoire de Psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant, une unité de recherche CNRS). Chacun sait que depuis son apparition, l'écran du téléviseur, petite fenêtre ouverte sur le monde, en a apporté au sein du foyer toutes les facettes, les bonnes comme les moins bonnes. Pour les enfants, des questions certes moins radicales que celles d'il y a 5 ou 6 décennies, mais pas moins préoccupantes, continuent de mobiliser les attentions. Nicolas Poirel les remet dans des proportions plus conformes à la raison. Sont abordés quatre sujets essentiels. Tout d'abord, la possibilité d'un retard dans l'acquisition du vocabulaire. Puis, les troubles possibles sur l'attention. Sont aussi évoqués ce qui, pour certains, constitue les "problème" de la télévision allumée le matin, et celui pouvant résulter du téléviseur allumé pour obtenir un fond sonore. Les développements sur ces thèmes sont à lire ICI. Et l'on constate que, loin d'éliminer les effets éventuellement négatifs, ceux-ci restent dans une ampleur moins anxiogène que souvent décrite. A méditer.