DONNEES : sauvegarder sur disques durs est toujours une précaution utile et à conseiller.

Le "cloud", c'est bien, mais des incertitudes sur la sécurité des sauvegardes apparaissent, et rendent prudentes des méthodes que l'on pensaient devenir superflues.

- DVSM, 31 mars 2022. Tant pis pour les commentaires désobligeants et moqueurs à ce que d'aucuns estimeront être du principe dit "ceinture et bretelles". D'ailleurs, dans des domaines où la sécurité est essentielle, comme dans l'aérien, on ne fait jamais allusion à l'éventuelle angoisse de perde un pantalon. C'est la redondance qui s'impose et garantit le "même pas mal" en cas d'ennui, voire "d'ennuis". Elle peut aussi devenir essentielle pour les utilisateurs, particuliers comme professionnels, pour des fichiers et données mis en stock dans les  nuages d'un opérateur semblant offrir les meilleures garanties. Perdre des contenus n'arrive pas qu'aux autres. Passe encore pour des playlists qui peuvent toujours se reconstituer. C'est déjà moins plaisant pour des photos et vidéos de famille, ou des documents administratifs ou techniques. Et totalement intolérable pour des données beaucoup plus "chaudes", fiscales, bancaires, etc. Lesquelles ne sont pas seulement exposées à des risques de pertes par mille et une circonstances, les cyber-attaques devenant un risque que la situation géopolitique amplifie soudain. Le piratage veille aussi, tapi dans l'ombre au coin du haut débit, de la fibre ou même de la 5G. Dès lors, il est recommandé de promouvoir envers une clientèle d'utilisateurs l'usage des disques durs, finalement peu coûteux au regard des risques. Les "DD" sont devenus très performants, notamment dans leurs versions SSD. Les transferts se font à la vitesse de l'éclair, et posés sur le bureau, ou dans un tiroir, y accéder ne peut se faire que par une présence physique sur les lieux (d'où la suggestion d'en emporter un quand l'utilisateur est hors de son domicile ou de son lieu de travail, les cambriolages étant aussi une source de perte puisque les ordinateurs se volent). "Le caractère précieux des données ne se ressent réellement que quand elles ne sont plus là...!" Cette vérité n'est autre que la version numérique de l'assurance qui ne coûte cher qu'avant l'accident. Les occasions de réaliser des ventes induites ont beaucoup régressé ces dernières année. Quand l'une d'elle s'avère génératrice de sécurité pour les clients, il serait dommage de ne pas la mettre en oeuvre. 

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