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A l'heure où les économies sont les bienvenues, un département est en train de décliner l'offre de figurer dans le classique parcours de la flamme olympique. Non sans quelques bonnes raisons.
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- DVSM, 17 février 2022. Usuellement, les JO constituent pour la distribution l'occasion de bâtir des opérations commerciales, notamment sur les téléviseurs. "Sont" ou "étaient", car les olympiades étant en général disputées au cours des mois d'été, les plus concernés par les congés, et face à un taux de possession désormais pleinement inclus dans la saturation, la portée de ces actions semble être devenue plutôt modeste. Toutefois, la pression d'avant les jeux commence bien avant l'organisation des épreuves proprement dites, avec notamment le parcours classique de la célèbre flamme olympique, une opération dans l'esprit "si tous les gars du monde", en principe générateur d'enthousiasme. L'enthousiasme, la fierté, l'élan généreux...! Certes, c'est beau, c'est classique, pas loin du rite. "Mais combien ça coûte...?", interrogerait un confrère toujours souriant, à propos d'une opé a but tout sauf non lucratif... "Trop", répond clairement le Conseil départemental de Loire Atlantique, qui ne fait pas mystère des chiffres. "Il nous est demandé 150.000 euros" précise l'une de ses représentantes sur les écrans de la chaîne régionale TéléNantes pour cet accueil du parcours. Ainsi, le 44, pour l'heure, décline l'offre. Et d'expliquer des raisons aussi simples que compréhensibles. "Nous n'avons pas la main sur le choix du ou des athlètes véhiculant la flamme, pas plus que sur le parcours, ni sur le jour de passage". Ce qui fait beaucoup. Le département attire l'attention sur le fait que, par exemple, selon que le jour retenu soit en semaine ou en week-end, il change de tout au tout la mobilisation tant en participation qu'en audience.
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Qui plus est, le même Conseil départemental souligne qu'il s'git de "150.000 euros hors taxes". Voilà de ce fait le petit côté fiscal qui remonte à la surface. Discrètement, mais multiplié par le nombre de départements sollicités, il réveille soudain les attentions. En effet, il va de soi que la somme demandée ne peut venir que de l'argent des contribuables, des ressources fiscales sur lesquelles s'ajoutent les taxes sur les dites ressources fiscales. Le parcours de la flamme olympique, sous ses aspects les plus vertueux, ne serait-il qu'une vaste astuce pour promouvoir les JO aux frais des contribuables...? La France confirme au minimum qu'elle a bien un problème avec le prélèvement, obligatoire et éventuellement sournois, comme d'autres en ont un avec l'alcool.
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