MAIRIES TETUES : à Nantes, l'horodateur va accroître sensiblement sa présence. Encore bravo...!

Toutes les municipalités n'ont pas encore intégré la relation vitale entre automobile et activité. A moins que certaines addictions dissimulent des desseins lugubres.

- DVSM, 29 janvier 2022. La ville de Nantes a choisi d’acheter pas moins de 680 horodateurs supplémentaires, ce qui lui permettra dès septembre 2022 de passer de 14000 à 22000 places de stationnement payant. Cette brillante initiative de la municipalité, sous la conduite de Johanna Rolland (sa maire que certains qualifient d'Anne Hidalgo bis, d'autres osant l'expression "maire indigne"), entraîne une dépense de 4,5 millions d’euros (donc pour les contribuables) et d’un effet boomerang inévitable. L’accroissement du stationnement payant s’accompagne en effet en retour brutal et sans pitié d’une chute de l’activité commerciale et économique dans les quartiers concernés. De nombreuses villes en font les frais et certaines, comme Angers ou Nevers tentent, aussi tardivement que maladroitement, de faire machine arrière. Car dans ce retour, rien n'est gagné. Bien malin en effet celui qui réussit à convaincre un entrepreneur lucide d'investir là où l'affluence des clientèles a disparu. Donc, cette mesure qui tend à faire payer le stationnement, qui plus est en une période où l'inflation est de retour et l'usage de la voiture de plus en plus onéreux, entraîne une double peine. Elle provoque une perte sèche de recettes fiscales, ce définitivement, puisque le déjà vécu démontre que des clients partis ne reviennent pas, même quand ces erreurs coupables sont rectifiées. Perte aussi de l'emploi, pour les mêmes zones, puisque la non activité n'est jamais synonyme d'embauche. Un quartier mort le reste. L'ignorer est une faute.

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