ECOLOGIE, ECONOMIE : la pensée unique face au réchauffement semble se fissurer.

La pandémie aura eu au moins une conséquence positive : elle a démontré que les "scientifiques" sont rarement du même avis sur des sujets importants. Pandémiques ou climatiques, par exemple...!

- DVSM, 31 octobre 2021. Greta Thunberg ne vocifère plus autant. On ne l'entend même plus chuchoter. Certains lâchent un "ouf" prudent, non pour ce soulagement aussi jouissif que lorsqu'un coq de village cesse ses tonitruants cocoricos dans le matin calme du dimanche, mais parce qu'il pourrait enfin redevenir possible de discuter et d'échanger sur ce thème sans courir le risque de passer pour les plus odieux des négationnistes. Cette évolution n'est pas que d'humeur. Exploitant à outrance l'argument d'une planète que le diesel et les véhicules roulant à 31 Km/h sur les Champs Elysées pourraient détruire au crépuscule du présent siècle, les intégristes du réchauffement ont induit des orientations et suggéré des réglementations d'ores et déjà violemment destructrices des industries et de l'économie, tout de suite, sans plus attendre. Bravo...! Depuis la relégation assez honteuse dont avait été victime Claude Allègre suite à la parution de son livre "L'imposture climatique"(qui y a peut-être commis quelques imprécisions, mais connait tout de même mieux le sujet que l'adolescente scandinave déjà évoquée), rares étaient ceux qui osaient s'aventurer sur un chemin semé d'embûches pour qui avait la moindre ambition électorale. Oser s'avouer sceptique à propos d'une évolution inscrite dans un irréversible marbre écolo n'était pas loin de devenir synonyme de salaud infréquentable.

Plutôt partisans d'une décroissance dont ils ne mesurent sans doute pas les conséquences*, ce sont les tenants de cette thèse qui dénoncent notamment les consommations jugées excessives des techniques de l'information, celles des téléviseurs à écrans plats, mais recommandent les trottinettes et vélos électriques sans s'émouvoir pour les millions de batteries Li-Ion qui seront in-fine lâchées dans la nature. Ce qui est un peu contradictoire, tout comme se percutent deux prophéties classiquement entendues : celle de la montées du niveau des océans et... la prévision du manque d'eau vers lequel le genre humain se dirige**. En leur sein, les défenseurs de ce qu'ils baptisent écologie veulent voir se multiplier des éoliennes que d'autres, que l'on croirait du même penchant, s'associent pour en empêcher l'installation. On leur doit les notions de pollution visuelle, et les extinctions d'enseignes et de vitrines en soirée, quitte à plonger certaines avenues dans une obscurité peu rassurante. Sans oublier la très périlleuse attaque de l'industrie automobile, qui tente de composer avec des conditions actuelles et futures faisant partir dans une multitude de directions des stratégies fortement fragilisées. Etc.

Pourtant, pas question ici de contester deux points : il est probable que se vive une phase de réchauffement au moins de court terme (à l'échelon géologique) ; il est logique que l'activité humaine ait des conséquences sur l'environnement. Toutes négatives...? C'est à partir de ce genre de question que la faille apparaît. Et pour cause, il y a au moins autant de "scientifiques" qui ont une vision sereine face à des phénomènes vécus par la planète au cours de ses milliards d'années d'existence que d'observateurs paniqués ou faisant semblant de l'être, nourrissant les nombreux candidats actifs à l'exploitation lucrative du phénomène. C'est un peu comme pour Dieu : l'important n'est pas qu'il existe, mais que les (ou "des") gens y croient. Sinon, comment faite la quête...?

* Une décroissance qui menace de nombreuses régions du monde sous le seul effet du vieillissement des populations.

 ** En ajoutant le qualificatifs "potable", la prophétie devient un simple mais très réaliste constat, qui n'a rien de nouveau, les 4/5 des populations terrestres étant tenues de vivre sans ce précieux liquide. 

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