IMAGES EXTREMES (2) : un outil pour les utilisateurs pros et éclairés qui rebat les cartes.

Il était attendu (et annoncé, même sur DVSM). Il débarque, plaçant des repères nouveaux dans la hiérarchie de la prise de vue tant versant sport et reportage que photo et vidéo. 

- DVSM, 22 septembre 2021. Comme nous l'avions souligné, le monde de la photo a franchi une étape. La nouvelle époque, qui s'inscrit désormais après la conclusion de la première (celle de l'avènement et de l'épanouissement de la photo numérique), constitue une sorte de nouvelle naissance, orchestrée par l'arrivée de capteurs et de processeurs dotés d'environnements d'un niveau impensable auparavant. Les grands industriels de la photo ont d'une manière quasi simultanée commencé à glisser les représentants de cette nouvelle génération. Epoustouflant et, bonne nouvelle pour ceux qui savent attendre (côté utilisateurs), les déclinaisons de ces révolutions de l'univers des pixels ne manqueront pas de se décliner en versions plus abordables. 

Déversés bruts et façon expéditives, les atouts de cette réalisation s'énumèrent ainsi : nouveau capteur CMOS 24,1 millions de pixels, rétro-éclairé, concept empilé (développé par Canon); capture à 30 im./s avec suivi AF/Exposition automatique; gamme de vitesses d’obturation allant de 30 secondes au 1/64.000 de sec. en mode obturateur électronique; contrôle de l’autofocus avec sélection du collimateur par l’œil d'un photographe; suivi AF des personnes, des animaux (y compris les oiseaux) et des véhicules en pleine vitesse dans des sports mécaniques (voitures et motos, par exemple, mais sûrement ok pour un TGV ou un Rafale au décollage); enregistrement en vidéo sur toute la largeur du capteur en RAW 6K 60p, en interne sur carte CFexpress; mise au point de l'autofocus avec un niveau de lumière jusqu’à -7,5 IL... Ces caractéristiques vite énumérées ne sont pas l'aboutissement de ce que des services de R&D auraient seulement énoncé, tels de beaux projets. Ils relèvent d'un travail charpenté d'analyses de retours d’expérience de photographes de presse et de sport particulièrement exigeants. L'appareil ajoute à ses aptitudes pour l'image une panoplie très étendue de fonctions de sauvegardes et de connectivité dédiées aux pratiques très concrètes que les activités rendent essentielles, tant il est vrai qu'il est souvent aussi important de pouvoir transmettre le plus rapidement possible des clichés ou des vidéos que de les capturer.

Certes, ce nouveau produit ne fait pas partir de la génération prix bas. A 6000 euros, budget auquel le reste de l'attirail du pro se doit d'être ajouté, les tirelires des amateurs jouent petits bras, sauf exception. Mais pour les pros, rappelons que les sommes investies s'amortissent comptablement. Pour les non pros quand même tentés, quand on aime, on ne compte pas. Eventuellement, on achète un nouveau SUV tous les 7 ans et non tous les 3 millésimes, et dès lors, les finances du ménage ne font même pas de vague. Quand on aime, il suffit de savoir compter... 

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