COVID, jusqu'où ira la rechute, qui replace le commerce dans un épais brouillard...?

Plus vite qu'aucun expert ne l'aurait pronostiqué, la menace virale est de retour, vigoureuse. Faut-il redouter de nouveaux confinements...?

- DVSM, 19 juillet 2021. Nous devrions penser à la rentrée, aux "opés", ou même au lent refrain des vagues déferlant sur le bord de la place. La scoumoune...! Les variants dansent la farandole et semblent narguer le genre humain. Alors que Delta sème une belle tourmente, déjà, un certain "Beta" aurait été repéré. Au suivant...! Il ne faut pas se dissimuler le côté inquiétant de cette résurgence, alors que la France, comme de nombreux autres pays, croyait pouvoir souffler au moins un été. Les projets tanguent, les espoirs chancellent. Moins d'une semaine après l'intervention du chef de l'Etat, les mesures annoncées, qu'il reste à consolider par députés et sénateurs, sans oublier les réserves toujours possibles du Conseil d'Etat, mélangent deux sentiments. La vitesse de la propagation (sur notre sol selon les prévisions, mais dans la réalité sous d'autres horizons) ne les rend-elles pas potentiellement très insuffisantes...? Parallèlement, elles ne sont pas du genre facile à appliquer. D'où le risque de ne les voir appliquées qu'imparfaitement, puis de devoir supporter des mesures plus contraignantes, sans certitude quant au résultat. 

L'émergence du Pass sanitaire et ses obligations de présentation, notamment pour accéder aux centres commerciaux (de plus de 20.000 m²) laissent présager des mises en œuvre particulièrement acrobatiques, tout en réduisant l'impact de ce document à une part limitée de la population, les grands centres d'un tel calibre ne représentant qu'une fraction modeste du trafic clientèle quotidien de l'Hexagone. Très activement recommandée, la vaccination n'est hélas concrétisée "deux doses" pour moins de la population, dont il faut se souvenir de ce que fut le parcours de combattant pour obtenir, il n'y a pas si longtemps, des rendez-vous et des doses. De plus l'accès à cette parade probable est récent pour de nombreuses tranches d'âge.

"Parade probable", il faut l'espérer. Toutefois, les raisons du repli de l'épidémie lors de l'été 2020, similaire à celui que nous venons de vivre alors qu'aucune vaccination n'avait débuté, ne sont guère expliquées par les spécialistes, par ailleurs si sûrs dans leurs affirmations. Le repli de cette année est-il véritablement le résultat d'une vaccination, qui n'était que très partielle lorsque déjà, les cas et hospitalisations régressaient fortement...? Incroyable, mais bien réel, pas la moindre certitude scientifique n'est avancée sur les bienfaits des confinements, ceux des couvre-feu ou encore des injections vaccinales. Cette situation ajoute un ingrédient négatif dans cette mésaventure, induisant un immense questionnement et de l'inquiétude dans la population, qu'ils soient vaccinés ou pas. Sans oublier des dérives souvent à caractère politique. 

Il reste que dans ce schéma, le commerce voit poindre de nouvelles raisons d'inquiétude. Si les cas se multiplient au rythme annoncé, pourra-t-on échapper à de nouvelles mesures de confinement, et à des fermetures, coup de grâce possible pour des établissements qui ont déjà beaucoup souffert. Le sort des restaurants et autres lieux accueillant de la clientèle est dans le même bateau. 

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