ÉPIDÉMIE, le virus est vache...! A l'heure d'un anniversaire, pas de salon de l'agriculture...

La fermeture précipitée du Salon de l'Agriculture pour le dernier jour de son édition 2020 marquait le véritable plongeon dans la pandémie. Un an plus tard, la bête contagieuse est toujours là. Qui aurait imaginé une tel scénario...?

- DVSM, 1 mars 2021. C'est une année terrible pour les politiques, privés de leurs promenades promotionnelles au centre d'une activité qui reste essentielle (adjectif qui a acquis depuis un an une nouvelle stature). Dans une période précédant les élections municipales et alors qu'il aurait sans doute fallu confiner d'urgence le pays, le choix que d'aucuns estimeront coupable, peut-être à juste titre, de différer des mesures urgentes, a très probablement ouvert la voie à un virus qui depuis n'a cessé de circuler. Alors que 12 mois se sont écoulés, avec des hauts et des bas, mais surtout des bas, même si l'heure n'est pas encore au bilan, déjà, des "ardoises" s'alignent, vertigineuses. 3 milliards d'euros de pertes pour la SNCF (c'est une tradition qui se prolonge), 7,5 milliards pour Air France, 8 milliards pour Renault... les grands ensembles ont l'accès facile aux médias. Mais dans la France profonde, les motifs d'inquiétude subsistent. Les dimensions du "quoi qu'il en coûte" deviennent celles du "quoi qu'il nous et vous en coûte" ou va nous en coûter. Certains estiment non sans de bonnes raisons que les gestionnaires de la facette sanitaire de la crise ont accumulé les preuves d'une sérieuse incompétence. Conseillons à ces acteurs brouillons de faire appel à au moins un organisme national, probablement le seul, mais brillamment capable de respecter tous les délais à 24 heures près, sans oublier aucun individu et aucune entreprise, fort d'une imagination jamais prise en défaut, faisant preuve d'une capacité à anticiper et d'une volonté exemplaire dans l'art d'aller sans cesse plus loin, Bercy. 

Mais si angoisse il y a, c'est surtout parce qu'outre les dégâts déjà constatés, Maître Corona se présente désormais sous de nouveaux visages, des copains immigrés, de Grande Bretagne, d'Afrique du Sud, du Brésil, etc. Combien seront-ils dans deux, quatre ou six mois...? Le tout avec des vaccins qui, comme jadis les masques, ont bien du mal à arriver, et dont rien ne promet que leur efficacité sera vérifiée. Allons-nous pousser le sens du détail à raconter plus tard jusqu'à "fêter" le premier anniversaire du confinement général en en supportant un second, à la date pile de cette bougie qui se souffle...? Pas de salon pour non seulement les vaches, au cul desquelles bien des fantasmes de majorités se sont émoustillés, mais aussi pour de multiples autres activités. "Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France" avait proclamé Sully, éminent ministre d'un roi resté célèbre pour la poule au pot promise à chaque famille... Des promesse, toujours des promesses...! En ce début mars, voici peut-être un motif capable de nous consoler de l'annulation en ville d'un salon des champs. Elle préservera les citoyens des insupportables élans d'autosatisfaction que se croit tenu de proférer à chacune de ses interventions un Premier Ministre insensible à la sensation du ridicule, et des remèdes miracles que les acteurs du monde politique en mal de suffrages n'auraient pas manqué de distiller, dans une "ridiculositude" au moins équivalente à celle déjà évoquée.

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