FOOT, un désintérêt du public que certaines réalités modèrent, confirmé par le ciel.

Les soubresauts dans le duo foot et télévision laissent apparaître une évolution dans l'audience, mais les passions volent encore assez haut...!

- DVSM, 24 janvier 2021. Monter trop haut revient à s'exposer à une descente difficile. Que le public, au fil des ans et des décennies évolue dans son intérêt pour le ballon rond est une évolution parfaitement compréhensible. Mais les passionnés sont là, et l'essentiel réside dans la bonne manière de les captiver, au bon tarif. Ce qui, peut-être, est de nature à induire quelques révisions dans les droits TV, les salaires de certains champions, et plus généralement, le standard de vie de ce qui tourne autour de ce sport. Au moins un petit événement, relaté par le blog "cousin" de DVSM, KELEREPUS (www.kelerepus.eu).

Révélatrice en effet cette soudaine apparition chez ceux qui, par raison ou par (une autre) passion, suivent les évolutions des avions dans le ciel. Le site Flightradar24 n'a en rien dissimulé l'étonnement de ses animateurs face à la "cohue" de suiveurs (à l'écran, sur smartphones, tablettes, notebooks et autres devices). pas moins d'un million de ces curieux attentifs ont en effet concentré leurs regards sur un bel aéronef de fabrication française transportant un célèbre joueur dans la phase mobile de son transfert. C'est à découvrir avec des précisions ici, et avec le suivi intégral du vol pour ceux qui le souhaitent.

Cette sorte "d'audience" inattendue est un signe positif, plus révélateur que ses simples aspects anecdotiques pourrait le laisser croire. Dans de nombreux domaines, la multiplication des offres de produits, services ou contenus, avec élargissement des cibles, ne peut éviter une concurrence. L'exclusivité s'émousse. Pour les films, les séries, le suivi des courses (tiercé) ou des compétitions sportives, les recettes doivent offrir de la simplicité, de l'accessibilité, y compris en termes de tarification. Suivre le vol d'un Falcon durant 3 bonnes heures était il y a un quart de siècle réservé à des contrôleurs aériens équipés d'instruments complexes et très onéreux. C'est aujourd'hui possible à partir de n'importe quel smartphone, gratuitement. C'est au même genre d'évolution que le suivi du foot est confronté, (sans aller à la gratuité, bien entendu) sachant que trop de droits tue les droits qui, s'ils sont excessifs, peuvent même être perçus comme... du vol. 

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