/image%2F1844442%2F20200923%2Fob_785e0a_aaf-allemagne-gareetcommerce.jpg)
Même nos voisins d'outre-Rhin tentent, batailles juridiques au programme, de laisser l'activité commerciale se développer le septième jour de la semaine.
- DVSM, 23 septembre 2020. Les tenants d'un dimanche sacré, exclusivement journée de repos, ne peuvent qu'observer avec attention ce qui se passe outre-Rhin. Dans ce pays où traditionnellement, les ouvertures du commerce étaient réglementées avec une extrême rigueur, les choses continuent à évoluer. Il y a un quart de siècle, même le samedi après-midi, centres commerciaux inclus, tous les magasins, petits ou grands, se voyaient contraints de demeurer inactifs. Ce qui a eu pour effet de doper les zones commerciales échappant à cette règle, en particulier dans les gares et les aéroports. Ce qui avait provoqué une création généreuse de véritables galeries marchandes, ouvertes 7 jours sur 7, dans ces lieux en principe dédiés tant aux déplacements quotidiens qu'aux voyages. Depuis, les esprits ont évolué, et les dispositions se sont assouplies. Des centres commerciaux (en périphéries urbaines) et de grandes enseignes de centre-ville accueillent désormais le public tous les jours sauf un, mais avec des amplitudes horaires ressemblant à celles en vigueur un peu partout, jadis indissociables du rêve absolu. Et voilà que les entreprises de distribution se sont aventurées sur la voie d'une ouverture aussi le dimanche…! A la pointe de ce combat, le puissant syndicat du commerce, le HDE, qui n'apprécie guère les décisions de justice qui sont venues récemment rendre caduques des autorisations d'ouverture, et le fait savoir à très haute voix.
/image%2F1844442%2F20200923%2Fob_095b14_0-etre-averti03.jpg)
Détail qui mérite d'être souligné, c'est notamment pour soutenir l'activité en centre-ville que cette association plaide en faveur du commerce dominical. Cette activité des rues et avenues est encore très développée au pays d'Angela, mais la crise du Covid l'a sérieusement impactée. D'où cette volonté de donner aux établissements une piste supplémentaire pour maintenir trafic et chiffre d'affaires, avec en fond de décor l'animation pure et simple de quartiers qui pourraient sombrer dans une morne somnolence, et ce pas seulement le jour du seigneur. Au-delà de cette préoccupation circonstancielle, les acteurs du terrain semblent très attentifs à un point important. Le regard est en effet porté sur ce qui s'est produit en France, avec un centre-ville où élus comme enseignes n'ont pas su prendre à temps des initiatives réellement efficaces pour répondre à des créations périphériques nombreuses. Ce au moment où, outre-Rhin, des centres commerciaux périphériques tendent à émerger, sous quelques courants de contestation. De quoi inspirer, peut-être, quelques initiatives sur notre sol, où certains cherchent des martingales propres à redonner vie à des lieux gravement mortifiés. Feuilletons à suivre…
/image%2F1844442%2F20200923%2Fob_837da6_0-zz-retour-infos.jpg)
/image%2F1844442%2F20200923%2Fob_5d1518_0-zz-vers-itnum.jpg)