Elle pourrait même redorer un blason que la confusion entre concepts proches mais différents a légèrement occulté.
- DVSM, 22 janvier 2020. Un ménage à trois aurait été une bien meilleure situation. Un peu à l’étroit entre des smartphones à écrans plutôt grands, des notebooks dans une architecture ultra-portable et quelques autres profils, le consommateur nage. Et même se noie. A trop vouloir inventer, l’industrie s’époumone. Et bizarrement, certains s’étonnent de voir des volumes s’installer dans le moyen terne. La tablette, que Steve Jobs avait propulsée dans le sillage de l’iPhone, avait pourtant sa vraie raison d’être. Une sorte de juste milieu était né, dont il est inutile de décortiquer ici les atouts dans un casting bien huilé entre notebook et smartphone.
Il serait presque facile de conclure que cet intermédiaire pertinent aurait mangé son pain blanc. Heureusement, les utilisateurs en décident autrement. Outre-Rhin, des statistiques et analyses (Association Bitkom) viennent de révéler que ces instruments devraient être diffusés à plus de 6,3 millions de pièces au cours de l’année qui commence. Avec un prix moyen en progression, c’est une bonne nouvelle pour les enseignes, d’autant que ce même analyste mentionne un taux d’utilisation estimé à pas tout à fait 6 individus sur 10. Important, mais qui laisse la place à des ventes potentielles non négligeables. Bon pour les enseignes… ? Oui, car à la différence du smartphone, les ventes de tablettes ne se ventilent pas entre compétiteurs aux objectifs divergents, comme le sont les smartphones, tiraillés entre distribution ouverte et opérateurs…