C'est un record du monde, et il constitue une belle démonstration de ce que l'impression 3D permet de réaliser.
- DVSM, 16 octobre 2019. L'œuvre est signée de la communauté Dagoma*. Sa réalisation fut, n'ayons pas le vertige des mots, une aventure. Mais quel succès...! Après 3.000 heures d’impression, et en ayant mis en fonction pas moins de 40 imprimantes 3D, 273 pièces ont été produites par 15 "Dagoprinters" (membres du Club Dagoma), puis assemblées pour donner naissance au plus grand canard imprimé en 3D au monde. (Voir la vidéo en cliquant ici ou sur l'image ci-dessus). Du haut de ses 2 mètres, ce palmipède, un gros gourmand, a absorbé 35 kg de filament à base d’amidon de maïs pour venir au monde. Le canard, le maïs, tout cela est plus bio et éco-responsable qu'on l'imagine, avis aux détracteurs non pas agricoles mais systématique de toute techno et de son supposé mauvais bilan carbone.
Cette initiative n'est du reste pas née sans un louable objectif. Le volatile a choisi d'aller se percher au sommet du restaurant Canard Street ouvert en août dernier au cœur du centre commercial Wetsfield-Les 4 Temps (La Défense-Paris), où il tient le rôle d’enseigne XXL dans la seconde implantation en région parisienne de cette jeune chaîne revendiquant la condition de "fast-good". Il s'agit bien d'un authentique record du monde qui va être déposé auprès du célèbre Guiness Book, afin de faire entrer ce canard dans la légende.
Une action qui n'est pas unique en son genre, puisque le Club Dagoma, appuyé par sa plateforme communautaire, rodé à ce genre de mobilisations, avait récemment imprimé une moto en 3D en seulement quelques jours. Entièrement fonctionnelle, elle a nécessité une grande mobilisation, dans le but de lui faire battre un record du monde de vitesse. Preuve que la diffusion des progrès ne manque pas d'être largement épaulée quand la passion se conjugue avec l'action.