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Les "infausses" (fausses informations) et la valse des données personnelles commencent à générer des réactions très hostiles, notamment au niveau des créateurs et dirigeants des plus en vue de ces mastodontes… Va-t-on vers une explosion en plein vol...?

 

- DVSM, 09 mai 2019. C'est comme avec un moteur dont on ne cesserait de voir la survitesse s'amplifier…! Les réseaux sociaux, et en particulier Facebook et Twitter, en agacent plus d'un. La presse d'outre-Atlantique monte en pression. Des commentateurs n'hésitent pas à évoquer un mécanisme au développement comparable aux excès des apprentis sorciers. De tous côtés, surgissent des mécontentements allant des individus "ordinaires" aux plus hauts responsables politiques, en passant par tous ceux qui ont à gérer de l'activité, sous toutes formes. Si les ennuis liés à la fuite de données privées instillent depuis un bon moment une méfiance grandissante de la part de bien des utilisateurs, les "fake news", toujours plus nombreuses et plus hardies, pourraient bien faire plus vite que prévu déborder un vase qui déjà est plein à ras bord. Ce d'autant plus que maîtriser les dérapages paraît bien compliqué. L'instauration d'une réglementation, qui devrait être internationale, et les moyens concrets pour la faire respecter, restent du domaine du rêve. Bref, il serait parfait de pouvoir tout stopper… net, sans jeu de mot, mais même cela semble bien compliqué. En outre, le séisme qui découlerait d'une telle mesure entraînerait aussi des conséquences catastrophiques, car des pans entiers de bien des économies s'appuient désormais sur cette toile, ce qu'elle véhicule et les réseaux qui l'animent.

 

Mark Zukerberg, patron de Facebook, s'est bien laissé aller à un repentir doublé d'une volonté certainement sincère de mettre en œuvre des outils de protection et de régulation. A ses propos, ont comme en écho résonné outre-Atlantique les commentaires du fondateur du plus célèbre de ces réseaux, Chris Hugues (qui a quitté le navire Facebook il y a 12 ans) estimant que seul l'éclatement en plusieurs entités permettrait de revenir à un concept moins risqué. Un peu d'huile sur le feu... L'attente est donc de circonstance, plus personne ne respire. Tout en redoutant la fausse news qui pourrait déstabiliser un pays, un groupe industriel, une compagnie aérienne, un chef d'état en exercice… Ou une fuite, une divulgation encore plus géante que les géantes déjà déplorées. A moins que surgisse, hypothèse plus probable selon nous, un concurrent mieux structuré, prenant place et balayant le système périmé devenu trop risqué…

 

 

Tag(s) : #- C'est l'info, #- IT et numérique
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