
Dans la cité où vécurent les Ducs de Bretagne, les événements du samedi frôlent plus qu'ailleurs l'overdose… Explications…
- DVSM, janvier 2019. Fin du onzième acte. Et comme lors des dix premiers, ce samedi de janvier vient d'être une journée avec des manifestations et des violences. Peu importe que le nombre de manifestants soit en progression, stable ou en repli, peu importe que les comportements violents soient importants ou faibles. Pour le commerce, la seule menace qu'ils constituent conduit à une désertion des consommateurs et à l'obligation pour les exploitants de prendre des mesures de prudence (pouvant aller jusqu'à la fermeture), afin d'éviter des dégradations. Et limiter les conséquences, qui commencent à être quasi insurmontables dans certains cas.
C'est le lot de nombreux quartiers commerçants en France, mais dans la sixième ville du pays, la situation est devenue d'autant plus intolérable qu'elle prend le relais des nombreuses manifestations également assorties d'actes de violence ayant émaillé la longue contestation à propos du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Par nécessité, des responsables de points de vente se sont organisés, pour accompagner ceux qui, du fait des événements, ont à défendre leurs intérêts auprès des banques, des compagnies d'assurances et autres interlocuteurs. Une situation qui a déjà trop duré. L'Etat est-il en mesure d'assurer la sécurité, face à un mouvement qui met dans la rue chaque fin de semaine environ 70 à 80.000 personnes (pas plus "qu'un" Stade de France…), à rapprocher des 66 millions d'âmes que compte la France métropolitaine…?

