
Tout a un coût. Et pour les services connectés, rien ne permet d'échapper à la règle. Ce qui freine 3 sur 4 des ardeurs…
- DVSM, septembre 2018 – Si les objets connectés ne grimpent pas dans les ventes comme il aurait été logique (et espéré) de le constater, ce n'est en rien en relation avec une quelconque indifférence du public. Selon une enquête menée par IPSOS pour l'édition 2018 du baromètre Qualitel, (à découvrir ici), les fonctions connectées sont bel et bien considérées comme tentantes de par leur utilité. Par exemple, dans le domaine des "alertes" (intrusions, fuites d'eau, de gaz…) ou pour le contrôle de l'énergie, ces services sont considérés comme intéressants par 70 à 85% des personnes sondées. Mais en revanche, quand vient l'évocation de leur coût d'utilisation, renversement total des avis. 75% des individus en considèrent le niveau de l'investissement comme dissuasif. Derrière cette attitude, se dissimule sans doute une perception assez floue de la finalité en termes d'efficacité. Etre prévenu d'une intrusion, par exemple, n'empêche pas celle-ci, et même avec des dispositifs pour alerter les forces de police, chacun sait que ces dernières ne seront le plus souvent sur les lieux que bien après les vols et dégradations. Les avis seraient probablement différents pour des dispositifs capables d'éviter les fuites… L'approche du contrôle de l'énergie est naturellement liée au coût de celle-ci. Difficile de savoir ce que le service apportera réellement en termes d'économies.
Moralité, rien ne vaut un très gros chien plutôt méchant, et couper l'eau avant de partir...

