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Comme les arbres qui ne montent pas jusqu'au ciel, même au Japon, l'écran plat n'élargit plus son périmètre.
> Voilà qui va être difficile à admettre.: l'Empire du Soleil levant est, comme d'autres régions du monde, frappé par une sorte de crépuscule de l'euphorie électronique. De l'euphorie seulement, celle qui a animé pendant près d'un demi-siècle l'activité fébrile de bien des points de vente. Mais ce n'est pas un crépuscule des marchés, tout au plus leur installation dans la morose langueur du renouvellement. Dans les statistiques de l'année 2017 qui sont aujourd'hui connues, on cherche en vain les croissances, les vraies. En fait, ce sont surtout des régressions qui ponctuent les comptes.
Le téléviseur vient pour sa part d'accuser un repli en volume de 10%. 4,272 millions d'unités ont été achetées par des consommateurs nippons. Et si la dégringolade est malgré tout relativement limitée, c'est grâce aux grands écrans, de 50 pouces et plus, qui sont les seuls à progresser, de 1,8% pour l'année entière. De 37 à 49 pouces, le repli est modeste, de seulement 4%. En revanche, pour les 30 à 36 pouces, la correction est sévère, à -15%, les dimensions jusqu'à 29 pouces s'effondrant de plus de 20%. Dans le jeu des substitutions, les appareils aptes au 4K mènent la danse, progressant de 22,5%. Rien d'étonnant. Rien de rassurant.