CENTRE VILLE : et voici l'ultime coup de grâce !

Des établissements commerciaux qui tentaient de persévérer, nombreux sont ceux qui peuvent désormais faire une croix sur leur avenir....

> Pour un chaland et face à la menace, le plus sûr est encore de s'abstenir. De quoi…? D'oser stationner en ville pour aller y faire quelques achats. Le quotidien Le Parisien* le révélait en fin de semaine. Des municipalités ont réussi à tarifer jusqu'au délire le stationnement et le dépassement du temps "acheté". Bonne nouvelle pour le centre commercial de Chelles (77), ex-Chelles 2 devenu Terre et Ciel, et qui a eu et à toujours tant de mal à bénéficier d'une fréquentation suffisante. Il va pouvoir mettre en avant son accueil gratuit des automobiles de ses clients (qui plus est, à l'abri quand il pleut, neige, vente ou que le soleil se fait trop cuisant). Les élus de cette ville de banlieue nord-est de la capitale ont réussi l'un des scores record les plus spectaculaires. A 30 euros pour 2 h 30 dans les conditions exposées par le quotidien, voilà qui constitue un risque suffisant pour devenir absolument dissuasif. Chelles n'est pas la seule commune à oser de telles extrémités.

Dans un tel contexte, est-il encore pertinent de plaider pour une résurrection du commerce intra-muros ? Oui, parce à la très maladroite stratégie évoquée ci-dessus, d'autres choix sont opérés, comme par exemple par la municipalité de Mitry-Mory, distante de quelques kilomètres seulement de Chelles, qui mise pour sa part pour le stationnement gratuit. A quelque chose, malheur est bon. Les consommateurs vivent le début d'une ère nouvelle, où ils vont pouvoir choisir le lieu de plus accueillant et éviter les pôles urbains où la ponction est devenue plus qu'une religion.

* Lire le numéro de vendredi 2 février, supplément Seine-et-Marne.

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