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Il y a un demi-siècle, on savait déjà faire du très compact… et des cadeaux…
>> Ce récepteur radio était non seulement une réalisation sympa, mais en aucun cas un exploit technique, et aussi un instrument de fidélisation commerciale. Dès le début des années 1960, un loisir et pour certains une passion se sont cristallisés autour de ce que l'on ne baptisait pas encore trop souvent électronique, mais plutôt radio. Une génération de points de vente est née, commercialisant des composants, des kits, des sous-ensembles. (Certains s'ouvriront à la haute-fidélité à l'approche des années 70). Parmi eux, un établissement à l'enseigne Radio Prim, qui proposait ses produits en libre-service, avait même plusieurs implantations dans la capitale. Les clients recevaient des "points" à chacun de leurs achats et, arrivés à un nombre de points déterminé, avaient droit à des cadeaux, comme ce petit récepteur.
A propos de fidélisation, cet objet est de nature à inspirer quelques réflexions sur les stratégies actuelles, le plus souvent appuyées sur des cartes dont les chalands se disent parfois surchargés, avec des remises si symboliques que bien des individus n'y portent aucune importance (bien moins qu'aux attentes aux caisses, outils de "défidélisation" par excellence). Même modeste, le cadeau est en lui-même probablement plus accrocheur. Un sujet qui mérite réflexion.