/image%2F1844442%2F20150915%2Fob_cb0234_carre-intro.jpg)
Moins qu'à un repli, c'est à un transfert que le segment de l'IT classique est confronté, au moins pour 5 ans...
- - - Le chiffre est sans appel, -2% en moyenne annuelle. Il s'agit de volume, lequel concerne ce que nous appelons IT classique, autrement dit les PC desktops, les stations de travail et les notebooks, "détachables" ou non. Un ensemble qui, pour 2017, enregistre une chute de 2,7%, et que les analystes ont bien du mal à morceler. Car les notebooks sont incontestablement adoptés par de nombreux utilisateurs, professionnels ou particuliers, pour accomplir de tâches auparavant réalisées sur des ordinateurs fixes, les tablettes supplantant à leur tour des notebooks. C'est d'ailleurs l'ordinateur de bureau qui est la cause principale du repli dans son ensemble. Selon IDC, son marché global tombera en 5 ans d'un peu plus de 260 millions d'unités en 2016 à seulement 248 millions en 2021. Soit 12 millions de pièces en moins, dans un contexte de rude bataille tarifaire, ce qui est logique comme dans tout marché qui se contracte.
Les outils mobiles, notebooks et tablettes, heureusement, tiennent bon, mais avec modération. Grâce à ces équipement, l'ensemble du segment devrait atterrir aux alentours de 393 millions d'unités, certes en chute de 30 millions d'unités (423 millions de pièces en 2017), mais avec une dégringolade assez bien freinée. Si la saturation de certains marchés est responsable de ces modestes progressions ou semblant de stabilité, l'évolution des usages y est aussi pour beaucoup. Ainsi, lorsqu'un utilisateur souhaitait disposer d'un notebook, c'était il y a encore peu de temps pour disposer de mémoires de masse. Le cloud renverse la vapeur. Plus besoin d'un lecteur de CD ou de disques durs classiques musclés. Que ce soit pour travailler ou se distraire, le cœur de l'équipement suffit. Moins lourd, moins cher, plus pratique... Même pour de longs vols transcontinentaux, disposer de sa bibliothèque et de contenus vidéo n'est plus soumis aux contraintes d'un passé récent. Et d'ailleurs, même à 35.000 pieds, ce cloud est en passe de devenir de plus en plus accessible. Ainsi va la vie...