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Serait-ce le début d'une ère "nouveau langage" dans le monde des télécoms ?
Notre confrère Télé Satellite Numérique soulignait hier dans un article à lire ici que SFR Numéricable va augmenter ses tarifs de manière substantielle dès le mois de février, initiative que l'opérateur se contente d'annoncer par mail à ses clients. Et d'ajouter que ceux qui ne sont pas d'accord peuvent résilier sans frais leur abonnement (est-ce bien vrai, pour les formules avec engagement, et d'ailleurs, jusqu'où va l'engagement, pour les deux parties signant tout contrat ?)
Au-delà de cet épisode, voilà qui, compte tenu de la probable recomposition de notre paysage avec un retour hautement envisageable à trois opérateurs, pourrait symboliser une sorte de virage historique. En clair, cette simplification pourrait bien conduire à une revalorisation des forfaits en tous genres proposés par les opérateurs, une sorte de fin de guerre des prix ne touchant pas que la téléphonie mobile, mais l'ensemble des prestations : mobile, Internet, TV, etc. Mais dans une telle hypothèse, il faut aussi prendre en compte les possibles réactions du public. Dont, par exemple, le fait de profiter d'une possibilité de sortie des contrats SFR-Numéricâble pour assez massivement "aller voir ailleurs".
Ces effets conjugués non certains mais tout de même possibles risquent d'avoir pour résultat de générer une attitude des consommateurs revue à l'égard des forfaits et autres tarifs, souvent jugés encore trop chers, et accessoirement, de faire se frotter les mains à un certain Xavier Niel. Car si un opérateur disparaît du paysage, ce sera probablement Bouygues, mais certainement pas Free…
Dans les rayons : comme on l'imagine, l'évolution possible des conditions d'utilisation ne peut pas ne pas avoir d'effet sur le marché des équipements.