Jeu vidéo : Game face à une rude adversité en UK…

Le titre de la firme a brutalement chuté et les interrogations vont bon train…

La maison mère pourrait-elle suivre le destin de sa filiale hexagonale ? Décidément, le climat britannique ne semble pas excellent pour les distributeurs de produits de loisirs numériques. On se rappelle de la chute spectaculaire de Comet, branche d'outre-Manche de Kesa (Darty). De son côté, confronté à des pertes substantielles, le spécialiste du jeu vidéo Game se voyait contraint de se séparer de plusieurs dizaines de magasins sur son propre sol, et de fermer la branche française de son réseau. Tous les points de vente à cette enseigne, qui avait repris le réseau Score Games en 2001, ont fermé début 2013. A présent, les vents contraires semblent à nouveau souffler sur ce qu'il reste de ce distributeur qui, au cœur de la période des fêtes, se voit fortement dévisser en bourse sur fond de mauvaises performances. Ce qui laisse planer le doute non seulement sur son avenir, mais aussi sur la pérennité du jeu vidéo dans les rayons de la distribution.

Certes, le ludique interactif reste un segment fort, et dans la distribution, il offre toujours la vision de rayons bien animés et bénéficiant d'un trafic nourri. Mais on se souvient aussi que le géant du domaine, la firme américaine Game Stop (qui a acquis Micromania en 2008) indiquait courant 2015 ne plus considérer le jeu vidéo que comme une composante de ses activités, qu'elle entendait élargir vers des secteurs promis à de meilleures croissances. Ce qu'elle a entre autres initiatives concrétisé avec le lancement de Zing, enseigne dédiée à "la pop-culture". Le premier magasin Zing en France est installé eu centre commercial Belle Epine, au sud de la capitale.